4 juin L’objectif du jour, se rendre à l’embouchure du lac des Cèdres ou il y a une cabine de pêcheur sur pilotis ou nous allons pouvoir passer la nuit. Cette cabine est notre seule option de place ou coucher car nous serons dans un méandre de marécage ou la terre ferme est inexistante! Encore une fois nos amis, Gaétan, Roger, Francis et Gaétan 2, prennent le devant. Le vent de face nous ralenti toujours, surtout que Ben pagaye toujours tous seul. Le plan est de me reposer le plus possible pour être capable de pagayer sur les grands lacs ou mes coups de pagaie serons indispensable. En fin d’après-midi nous prenons une pause pêche dans une toutes petite rivière qui se jette dans la rivière Saskatchewan. Et bien se fut un succès, Ben attrape e beau poisson, Dorer et Brochet. Nous arrêtons pour préparer et se délecter de poissons frais! Avec un restant de pain banic que Solomon nous a offert quelques jours plutôt, je tente de faire une panure maison, on ajoute un peu d’épices et du beurre et le tour est jouer! Après le souper on retourne sur l’eau pour rejoindre nos amis un peu plus loin. Malheureusement l’objectif de se rendre à l’embouchure du lac des Cèdres échoue, le vent de face ne nous a pas aider mais nous avons aussi sous-estimer la distance. Donc se sera la dernière soirée avec nos amis, car malgré le fais que nous nous sommes pas rendue à l’embouchure du lac nos amis décide quand même de tenter la traversé du lac des Cèdres demain matin très tôt. Nous aimerions bien les suivent, mais la journée de vent de face a été dure pour Benoit et préfère avoir une bonne nuit de sommeil avec une petite journée de pagayage demain pour se rendre à l’embouchure du lac. On soupe pour la dernière fois avec nos amis, on se dit au revoir et bonne chance et allez up au lit, car il devrons se lever très tôt demain matin. Nous avons beaucoup apprécier pagayer en groupe mais sommes quand même content de se retrouver en famille. 5 juin Aujourd’hui nous planifions une petite journée, nous voulons nous rendre à l’embouchure du lac des Cèdres et dormir dans une cabine de chasseur sur pilotis. Nous nous sommes faites dire que c’était ouvert pour tout le monde, tant mieux car c’est notre seul option. Tranquillement pas vite, le décor change, la terre ferme disparaît et fait place à un labyrinthe infini de marécages. C’est magnifique, il y a une tonne d’oiseaux, un vrai sanctuaire! Finalement, on aperçoit la cabine sur pilotis et il y a un deck en bois où on peut facilement accoster notre canot. En arrivant devant la porte de la cabine, malheur, il y a un cadenas sur la porte, impossible d’entrer! Nous sommes dans un méandre infini de marécages où la terre ferme est inexistante… Il est 8 pm et il est hors de question de s’engouffrer dans le lac des Cèdres à cette heure! Donc, malgré que la cabine soit cadenasser, nous décidons de démonter la serrure et d’entrer quand même dans la cabine de façon « respectueuse »! En plus, de gros nuages de pluie commencent à envahir le ciel, c’est un cas de force majeure! Il y a plusieurs lits dans la cabine et c’est relativement propre, on se couche contents d’avoir un toit sur la tête. 6 juin 4h30 du matin, notre alarme sonne! Il pleut à boire debout, on reste couchés et remet l’alarme pour 5h00. La pluie cesse, c’est la cacophonie dehors, des chants d’oiseaux à faire bourdonner les oreilles, c’est incroyable. 5h30 nous sommes dans le canot. Mali est à moitié endormi, on l’installe confortablement dans son îlot et il se rendort vite.Benoit et moi sommes un peu nerveux, on quitte le confort de la rivière Saskatchewan pour s’engouffrer dans un lac immense avec une météo incertaine,gros nuage gris et vent. C’est la première journée que je pagaye depuis très longtemps et mon corps se sent bien, tant mieux car le défi qui nous attend n’est pas peu imposant. L’imposant lac des Cèdres s’ouvre devant nous, les berges commencent à s’éloigner de plus en plus de nous. Je me sens toute petite dans mon canot, c’est un nouveau feeling d’aventure et d’incertitude. Le ciel se dégage, le soleil sort et le vent disparaît, c’est comme si Mère Nature a senti notre nervosité et a tout simplement voulu nous dire, ça va bien aller. Quelques heures plus tard, le lac est un miroir, fallait le voir pour le croire, c’était tout simplement majestueux et quelle chance incroyable! Enfin, on voit l’autre côté du lac ou notre traversée se finit, les quelques derniers kilomètres avant la rive me semble interminables! J’ai les bras morts mais pas de douleurs comme auparavant. 12 heures plus tard on touche terre! On se fait accueillir par des autochtones qui travaillent pour Manitoba Hydro. Ils sont très gentils et généreux, ils nous offrent de la nourriture et même de rester coucher dans leur petite maison si on le désire. Malgré leur offre, nous optons pour notre tente et passons une excellente nuit! 7 juin On commence la journée avec un portage de 5 kilomètres sur une route de gravier. Ça fait du bien de travailler d’autres muscles. Le portage nous prend presque toute la journée, le chemin de gravier était raboteux ce qui nous faisait progresser lentement mais sûrement. Au bout de la route de gravier il y a une enseigne qui explique l’histoire du portage qu’on vient de faire. Ce même portage a été fait par les hommes blancs pour la première fois en 1750, wow! On vient de prendre plusieurs heures pour portager notre canot avec notre super équipement ultra compacte et léger et avec notre super «cart» à canot. J’ai peine à imaginer l’ampleur de la tâche pour les hommes de cette époque, j’ai énormément de respect pour nos ancêtres! Donc on arrive à une route mais pas encore au lac Winnipegosis… pas de route, pas de trail… Ah bien premier vrai portage « bush wack »! Pas très long, peut-être 20-30 mètres mais quand même. Mon chum c’est le meilleur, on passe à travers ce défi bien plus facilement que ce à quoi je pensais, tant mieux! Hello lake Winnipegosis! Alors vous pensez que le lac des Cèdres était gros… et bien moi aussi mais le lac Winnipegosis est un monstre à comparer au lac des Cèdres! Une fois sur l’eau, nous sommes chanceux. Le lac est calme avec un ciel gris causé par les feux de forêt dans le nord. Comme il est tard, nous cherchons un site où camper, une île idéalement, mais pas d’île à l’horizon. Les berges sont quasi inexistantes avec une forêt très dense qui va jusqu’aux abords du lac. Après un moment Ben voit une très petite île au loin et en regardant avec les jumelles il voit du sable, une belle petite plage de sable. En arrivant sur l’île elle est petite mais il y a quelques arbres et un beau spot où installer notre tente, donc c’est ici qu’on s’installe. Vers minuit, alors que moi et Benoit venons de nous coucher, le vent se lève… Benoit me demande si j’ai bien installé les piquets qui ancrent notre tente au sol. Bah, j’ai fait de mon mieux mais on est sur du sable, c’est pas ce qu’il y a de mieux. Soudain une gros rafale de vent frappe notre tente. C’est alors qu’on se dit qu’il faut sortir pour mieux ancrer la tente. Une fois sortis de la tente une autre grosse rafale nous frappe et l’inimaginable arrive… la tente est emporter au vent avec Mali qui dort dedans! Tout se passe tellement vite, je vois la tente rouler et se diriger vers l’eau, le vent ne se calme pas, ça fait peur! Ben saute sur la tente pour l’arrêter, soudain Mali commence à pleurer, quel réveil brutal! Je le rassure vite en lui expliquant la situation, le son de nos voix le rassure et mon petit soldat se calme. Nous sommes convaincus que ce vent va amener de la pluie donc vite il faut trouver une place à l’abri du vent et de la pluie. Nous trouvons un endroit tous près d’un arbre qui va nous permettre d’attacher la tente et de bien l’ancrer. On décide de laisser Mali dans la tente pour qu’il reste au chaud et qu’il soit protégé de la pluie malgré qu’elle soit complètement écrapou! On finit par installer notre tente de peine et de misère et d’y installer une bâche pour solidifier le tout. Pendant l’installation, moi et Benoit pensons qu’il y a une plante à épines non loin car nos jambes nous brûlent mais nous n’arrivons pas à trouver la vicieuse plante. Soudain je la vois et la reconnais, l’ortie royale, mauvaise herbe quelque peu velu qui, lorsqu’en contact avec la peau, donne une sensation de brûlure. En regardant un peu mieux autour de nous, je vois que nous venons d’installer notre tente sur une tale d’ortie royale! Ah pis trop tard on va se coucher. Une fois dans la tente on réalise que le plancher n’est pas très droit, il est plutôt en forme d’entonnoir… pas grave on a juste dormi bien collés les uns sur les autres. 8 juin On se lève fatigués après une nuit mouvementée mais heureusement le vent a tomber. Une fois sur l’eau c’est très calme, on pagaye quelques heures mais la fatigue nous rattrape vite. Vers 4pm, nous décidons d’arrêter pour la journée sur une petite île de roche, une très petite île, je ne suis pas convaincue que ce soit une bonne idée, mais Ben me dit » le vent est mort, ça va bien aller. » Bon ok, de toute façon je suis fatiguée et j’ai pas envie de pagayer plus loin. Installer et ancrer notre tente sur une île de roche ce n’est pas plus facile que sur du sable. Mais le bon côté d’une île de roche c’est qu’il y a beaucoup de grosse roche qui nous aide à ancrer notre tente. Nous installons aussi une bâche par-dessus pour s’assurer qu’elle ne parte pas au vent si jamais vent il y a. Ce soir-là, nous nous sommes couchés un peu plus tôt et nous nous sommes endormis très vite. Vers 1 heure du matin, le vent se lève… un très gros vent. Ben et moi sommes réveillés et quelque peu nerveux. Nous entendons les vagues déferler sur le bord de l’eau, elles semblent se rapprocher. Ben décide de sortir pour s’assurer que tout est sous contrôle. Moi je reste dans la tente pour faire du poids et soudain une grosse rafale de vent frappe la tente et fait s’affaisser la partie ou Mali dort. Vite je relève la partie affaissét avant que Mali ne se réveille, et cet action de soutenir la tente, je l’ai fait pour environ 2 heures! Des bourrasques de vent de 50 km/h, il n’y a pas beaucoup de tente qui peuvent soutenir ça. Pendant ce temps, Benoit creuse une tranchée car le vent fort provoque des marées de vent et l’eau se rapproche dangereusement de notre tente. Il essaie aussi de construire un petit muret pour empêcher l’eau de se rapprocher. Pendant tout ce temps Mali dort profondément, tant mieux! Vers 5h00 du matin le soleil se lève et le vent se calme un peu, nous nous endormons, 45 minutes plus tard, on se fait réveiller une fois de plus par des bourrasques de vent intense. 9 juin Il est 6 heure du matin et nous décidons de quitter cet enfer de vent pour un endroit plus tranquille et sécuritaire. Mais quitter cet île n’est pas chose facile, le vent intense crée de grosses vagues déferlantes dans lesquelles nous ne pouvons pagayer. Donc nous décidons de mettre Mali dans le canot et d’escorter le canot en marchant dans l’eau à côté de notre embarcation, ce qui nous permet de se rendre dans un endroit où les vagues étaient plus petites et donc d’embarquer dans notre canot et de pagayer environ 1 km vers une plage à l’abris du vent. On déjeune et dodo, on a du sommeil à rattraper! 10 juin On se réveille en forme, tant mieux une longue journée nous attend! Le lac est calme ce qui nous permet de faire environ 60 km. On finit notre journée sur une grande plage rocheuse et installons notre tente loin de l’eau juste à l’entrée de la forêt. Quand soudain le vent se lève… j’ai carrément eu l’impression que Mère Nature me disait : vraiment, tu ne vas pas te protéger du vent plus que ça après les deux nuit blanches que tu viens de passer! Donc on a déplacé la tente dans le bois, bien protégée du vent et soudain le vent a arrêter. 11 juin À 8 am nous sommes sur l’eau, nous voulons faire une longue journée car la météo de demain n’est pas idéale, pluie et vent fort. Aujourd’hui on a une superbe température, soleil avec petit vent de dos. En soirée, on arrête sur une île pour souper et on repart après. À peine 5 minutes après notre départ, on aperçoit un ours sur le bord de l’eau, toujours bien contente d’apercevoir un ours en direct de notre canot sur l’eau. Tout de suite après, on voit un énorme nid d’aigles à têtes blanches, tellement gros, aussi grand que moi, 5 pieds 4 au moins! Les aigles à têtes blanches sont des oiseaux très impressionnants et nous aimons les observer, nous prenons des photos et vidéos. Cliquez ici pour modifier. 12 juin Journée de congé et c’est la fête à Benoit! Nous sommes dans une magnifique baie avec plage de sable. Malgré la pluie du matin moi et Mali préparons des crêpes bonhomme sourire pour papa! Plus tard dans la journée, quand il y a une éclaircie Mali et Benoit en profite pour se baigner. 13 juin Malgré la météo incertaine, vent fort et rafale nous décidons quand même de partir. Les premières heures se font super bien, nous avons du soleil avec un peu de vent de dos. Ce sont les 10 derniers kilomètres de la journée qui se sont gâtés avec le vent qui souffle de plus en plus fort. Bon, on en profite quand même car nous l’avons dans le dos donc la voile est sorti et on surf mais non sans remarquer les vague qui deviennent de plus en plus grosses. C’est à 5 kilomètre de la fin du lac que les choses se compliquent, le vent lève des vagues massives, de loin les plus grosses que nous ayons pagayées. Quelques secondes d’inattention et hop le canot se retrouve complétement de côté, à un cheveu de chavirer! Il faut agir vite, ma réaction est de lâcher ma pagaie avec ma main droite et d’agripper le dessous du bateau qui pointe pratiquement vers le ciel! Je suis quelque peu paniquée, j’aimerais voir comment va Mali! Benoit fait un méga appui vers la droite avec sa pagaie ce qui nous ramène à plat, ouf. Il faut agir vite les vagues s’enchainent et deviennent de plus en plus grosses, nous décidons de retourner sur la rive. Mais pour retourner sur la rive, nous devons tourner le canot ce qui est une opération délicate dans ces vagues, nous réalisons vite que ce ne sera pas possible. Donc durant environ 1 heure 30, nous essayons plusieurs fois de retourner à la rive mais sans succès. Les vagues sont massives, quand je suis sur le dessus d’une vague, Benoit qui est assis derrière est dans le creux de la vague. Notre canot a 17 pieds de long et pourtant à chaque vague j’ai l’impression qu’on va se faire avaler par les vagues, nous sommes en train de perdre la bataille. C’est à ce moment que Ben dit; je n’aime vraiment pas ça, je ne sais plus quoi faire! Benoit c’est le capitaine, mon capitaine vient de dire qu’il ne sait plus quoi faire! J’ai le cœur qui débat, je travaille fort pour que la panique ne prenne pas le dessus. Après quelques minutes nous décidons de tourner le canot entre deux vagues et de tenter de surfer les vagues géantes jusqu’au bord. Une fois tournés, une vague nous prend d’assaut et le derrière du canot monte et ensuite le devant de canot se retrouve sur le dessus de la vague, je suis tellement haute que j’ai de la difficulté à mettre ma pagaie dans l’eau! La rive se rapproche, Benoit réussi à garder le canot droit et on touche finalement la terre ferme. Je suis dans tout mes états, je ne veux pas retourner sur l’eau, j’ai vraiment eu peur. Mali dit; il y avait de grosses vagues c’était cool hein? NON, non pas cool, moi et Benoit essayons d’expliquer à Mali que ce qui vient d’arriver n’était pas facile quoi que nous n’ayons jamais été en danger de mort. Question de se calmer un peu on décide de souper sur cette longue et très mince péninsule. On installe une bâche pour couper le vent intense. Pendant que nous mangeons nous essayons de trouver une façon de partir d’ici, car en ce qui me concerne il est hors de question que je retourne dans le canot! Nous décidons de marcher dans l’eau tout près de la rive en escortant le canot avec Mali dedans. Nous avons marchés dans l’eau pendant presque 1 kilomètre avec par moment de l’eau jusqu’à la taille. Finalement nous trouvons un endroit avec moins de vagues qui nous permet de retourner dans le canot et de pagayer jusqu’à la fin du lac Winnipegosis! Nous trouvons le chemin sur lequel nous devrons portager demain et faute d’être trop fatigués pour trouver mieux, nous décidons d’installer notre tente sur le chemin, bonne nuit! 14 juin Après la journée éprouvante d’hier, on fait la grasse matinée. Un peu plus tard, on commence avec un portage de 5 km jusqu’au lac Manitoba. Je suis bien contente de commencer la journée sur la terre ferme, pour être honnête je n’ai pas du tout le goût de retourner sur l’eau. En arrivant devant le lac Manitoba, le vent est calme et c’est beau, mais je commence à connaître Mère Nature, ça veux rien dire ce petit moment de calme, il faut rester à l’affût! La première heure sur le lac se fait bien, on reste proche de la rive. Nous arrivons à un endroit où nous devons faire une traversée de 5 km pour se rendre l’autre côté d’une pointe. Je n’ai vraiment pas envie de faire cette traversée, je n’ai pas un bon feeling. On décide donc d’arrêter pour se reposer et voir si la température devient propice pour notre traversée. On pouvait apercevoir au loin un couloir de vent dans lequel nous devrions pagayer pour traverser à la pointe. Nous avons pris la sage décision d’attendre à demain. 15 juin Nous nous levons tôt en espérant avoir moins de vent pour la traversée. Tout se passe bien, nous avons même sorti la voile à la fin de la traversée. Par contre, le vent est devenu de plus en plus fort, ce qu’on redoutait. Nous sommes donc restés très près de la rive, ce qui ne rendait pas la tâche plus facile mais plus sécuritaire. Nous avons fini notre journée dans une superbe baie avec plage de sable. Malgré Mère Nature qui nous en a fait voir de toutes les couleurs, les grands lacs c’est magnifique, je les ai d’ailleurs baptisés «oasis inhospitalier», je trouve que ça leur va très bien! 16-17 juin Une autre belle journée sur le lac Manitoba, pas de vent avec beau gros soleil. Nous avons fait une bonne distance et finissons notre journée sur une autre belle plage de sable. Demain nous aurons un départ tôt car il devrait y avoir des orages en après-midi. Vers 8 am nous sommes sur l’eau, l’objectif est de se rendre à The Narrows. Pour aller plus vite nous aurions pu faire une longue traversée mais on feel pas trop la traversée donc on pagaye pendant un bout tout près de la rive. Mais tranquillement pas vite on commence à se faire entourer de gros nuages gris, vite on tente la traversée et on pagaye comme des brutes! J’ai les bras morts mais heureusement nous voyons The Narrows au loin. Ça fait environ 2 semaines que nous n’avons pas croisé d’autres êtres humains, nous espérons trouver à The Narrows un restaurant pour diner et se protéger des orages. À notre grande surprise il y avait un beau grand restaurant où nous avons dîné et regardé passer l’orage. Une fois terminés, on se dirige vers notre canot, il ne pleut plus mais le vent est ridiculement fort, on ne peut pas retourner sur l’eau. On retourne au restaurant et la serveuse nous dit qu’il y a un hotel rattaché au restaurant, hummmm. Et bien on a décidé de se gâter et de se prendre une chambre d’hôtel avec un hot tub dans la chambre! 18 juin Après une bonne nuit de sommeil nous sommes de retour sur l’eau en forme. Il fait beau donc on se tape une bonne journée. Lorsqu’on commence à chercher pour un site de campement on réalise qu’il y a beaucoup de chalet et que ça ne sera pas facile de se trouver un petit spot. Un peu plus loin on voit plusieurs véhicules récréatifs, ça donne l’impression que c’est un camping, mais ni nos cartes ni nos gps ne montrent un camping. Nous décidons d’arrêter et de demander si nous pouvons camper ici. Nous faisons la rencontre de Patti, la propriétaire du tout nouveau site de camping. Elle nous accueille chaleureusement et nous offre un coin de sa propriété pour notre tente. 19 juin Nous prenons congé dû au vent fort et possibilité d’orage. Ce matin, mes hommes m’ont laissé dormir jusqu’à 11 am pendant qu’eux aidaient Patti à planter des arbres. Pour le diner, Patti nous invite chez elle et après elle nous fait visiter son petit village, Amaranth. En soirée, nous sommes invités à souper par un couple qui ont un véhicule récréatif sur le terrain de Patti. Nous avons passé une belle soirée en très bonne compagnie. 20 juin Nous disons au revoir à Patti et hop de retour sur l’eau. Il fait super beau avec très peu de vent c’est magnifique, on peut difficilement distinguer la ligne d’horizon car le bleu du ciel est le même que le bleu de l’eau! En fin de journée, nous arrivons à Big Point, une baie sablonneuse avec beaucoup de chalets très collés les uns aux autres, ça ne sera pas facile de se trouver un spot de libre. Nous arrêtons près d’un endroit que nous pensons être libre mais pour être certains nous allons demander aux gens les plus près. Nous rencontrons Carl et Heather qui nous offrent tout de suite de s’installer sur leur terrain et de les joindre pour un feu. Nous y avons aussi rencontré leur fils et petit-fils Ty. Mali et Ty se sont bien entendus et on joués ensemble toute la soirée. 21 juin – jour 50! Aujourd’hui c’est notre dernière journée sur le lac Manitoba, il fait beau et chaud et nous avons même eu droit à un peu de vent de dos. En après-midi nous avons pris une pause à Lynch Point, qui est un camping saisonnier privé. Question d’être sûr de pouvoir y arrêter pour quelque heures nous allons demander au propriétaire si nous pouvons prendre une pause sur leur terrain. Ils acceptent avec joie et nous donne plein de bonnes choses comme; de la crème glaceé, des bonbons et des liqueurs, c’est Mali qui était super content! En plus il y avait des enfants qui jouaient dans l’eau donc il a pu s’amuser avec eux. Vers 3 pm nous sommes dans notre canot direction le canal de diversion. En route, le ciel s’ennuage et on entend du tonnerre, on se dépêche et nous arrivons juste à temps. Nous avons tout juste le temps d’installer la tente et la pluie et le vent commençèrent quelques minutes plus tard. J’ai fait l’erreur plus tôt de dire au lac Manitoba que je n’allais pas m’ennuyer de lui et bien il nous l’a fait payer toute la soirée en nous fouettant avec le vent et la pluie. La morale de cette histoire : respectez les grands lacs et respectez Mère Nature!
0 Comments
|
Paddling HomeSuivez-nous dans nos préparations de notre grand voyage l'été prochain. Nous allons pagayer de Edmonton à Montréal en canot! Archives
March 2016
Categories |