27 juillet On se lève à 8 h, il fait déjà chaud! Notre but aujourd’hui, se rendre le plus loin possible et idéalement avoir de la réception cellulaire. Demain, nous prendrons la journée «off», car on annonce des orages. Aujourd’hui par contre la journée est magnifique et très chaude, vers midi on arrête pour dîner et pour une petite baignade au grand plaisir de Mali! En après-midi nous avons pagayé tellement longtemps que nous sommes presque arrivés à Fort France. Nous décidons alors de chercher une place où camper, nous trouvons une petite île qui nous semble parfaite pour y passer une journée de congé, par contre peut-être pas l’idéal en ce qui concerne les vents… 28 juillet 28 juillet Bon, à date, les vents nous en ont fait voir de toutes les couleurs durant notre expé, donc on se prépare convenablement, tente très bien ancrée et bâche en guise de mur protecteur. Mais vers trois heures du matin, le vent frappe dur, la tente et la bâche tiennent, mais moi et Ben sommes incapables de dormir (Mali lui dort bien dur!). Donc vers 6 h nous décidons de quitter l’île avant que la pluie se mette de la partie. Nous traversons la rivière pour nous réfugier à l’abri dans une péninsule. Nous trouvons un endroit à l’abri du vent, nous installons la tente et faisons une petite sieste question de récupérer de la nuit de mard... En après-midi la pluie cesse et le soleil nous fait même un petit coucou, ça n’en prenait pas plus pour que notre petite grenouille saute à l’eau! En début de soirée Benoit et Mali pêchent et attrapent un brochet pour le souper. Nous avons un petit spot pour le feu, installé au bout d’une petite pointe de rocher, c’est le seul endroit qui nous semblait sécuritaire pour faire un feu, mais peu pratique pour y faire à manger. Malgré tout on s’en sort avec un bon souper. Après je vais relaxer dans la tente alors que Mali et Benoit vont regarder une émission sur le iPad avec vue sur la rivière. Durant la nuit, le vent souffle fort, nous sommes à l’abri et bien installés, mais le sommeil n’est pas au rendez-vous. 29 juillet Le vent souffle encore très fort, nous décidons de rester ici une journée de plus. Journée plate… faut dire que le site que nous avons n’est pas rêvé. On se couche tôt en espérant pouvoir partir tôt le lendemain. 30 juillet On se rend compte que la vie de nomade nous va très bien et que nous avons de la difficulté à rester à la même place plus d’une journée. Le vent est un peu plus calme aujourd’hui, on décolle! Le vent est parfait pour utiliser la voile, on surf donc une bonne partie de la journée. Sur Rainy lake on voit pour la première fois des bateaux maison, ça ressemble drôlement à des Wanabago qui flottes! En après-midi on arrive sur la partie large du lac et le vent souffle de plus en plus fort. Quoique nous avons toujours le vent dans le dos, nous décidons de nous rapprocher de la rive. Mais plus on se rapproche et plus on ne voit que des parois rocheuses, aucun moyen de sortir de l’eau. Le vent nous fouette, les vagues sont vraiment grosses et très difficiles à prendre. Les vagues viennent de tous les cotés, j’ai peur à l’idée de chavirer! Pour la première fois de l’expé, nous nous retrouvons dans une situation quelque peu dangereuse. S’il fallait qu’on chavire, les vagues nous pousseraient sur les parois rocheuses ce qui est extrêmement dangereux! Pendant tout ce temps je suis toujours en train de tenir la voile avec mon corps très crispé. Je souhaiterais pagayer, mais Benoit veut que nous gardions la voile question de sortir d’ici au plus vite. Pendant ce temps, Mali est bien installé dans son petit cockpit et il ne dit pas un mot, de toute évidence il sent notre stress. Finalement nous arrivons dans une petite baie et décidons d’arrêter et de passer la nuit ici malgré le fait qu’il y ait déjà un bateau maison installé. Une fois de plus, ce fut la plus grande frousse que j’ai eue à date, est-ce que ce sera la dernière… Ben et moi sommes épuisés physiquement et mentalement. On se campe sur un petit cap de roche et on va se coucher tôt.
1er août Ce matin, on réussit à être prêt à partir en dedans d’une heure, notre meilleur temps à date! Nous avons une belle journée avec parfois du bon vent de dos qui nous permet de sortir notre voile, on ne se tanne tout simplement pas de notre voile, un vrai petit plaisir! Les paysages sont magnifiques, rétrécissement de la rivière, parois rocheuses et gros lac. On arrive à un premier portage où il y a possibilité d’utiliser un système sur rail pour transporter notre bateau au prochain lac. Quoique se soit en général pour les bateaux à moteur, on a tellement de portages à venir que si on peut se sauver d’un portage, on va payer le 20$ pour le portage sur rail! Un peu plus loin, un autre portage sur rail, c’est notre journée chanceuse! De l’autre côté du portage, nous arrivons sur le lac à la Croix, nous décidons de camper sur une magnifique pointe, à date notre plus beau site de campement! Alors que nous montons la tente, nous décidons d’installer la bâche de façon à faire un mur contre le vent, qui souffle toujours assez fort. Nous passons une superbe soirée autour du feu avec un magnifique coucher de soleil. Par contre, pendant la nuit mère Nature a décidé de se déchainer intense. Orage, tonnerre, éclairs au trois secondes et vent déchainé. Une chance qu’on a mis la bâche pour nous protéger du vent, car je ne crois pas que la tente aurait supporté ces vents. J’ai même cru pendant un moment que la bâche allait arracher, c’était sérieusement intense. Je tremblais comme une feuille dans mon sac de couchage, Benoit n’arrêtait pas de me dire, il n’y a pas de danger, tous va bien. Ma peur était tout simplement irrationnelle, je voulais juste que ça finisse! Pendant ce temps, Mali dormait dur comme une roche, il n’a pas eu connaissance de la furie de mère Nature. Heureusement, le gros de l’orage a peut-être duré 30 minutes. Un long 30 minutes! Le reste de la nuit fut relativement calme et nous avons pu nous rendormir. 2 août À partir du lac à la Croix, nous entrons dans le «Boundary waters» ce qui veut dire qu’à notre droite c’est le Canada et à gauche ce son les États-Unis. Donc aujourd’hui, on se tape une autre bonne journée avec un portage vers la fin. On réalise vite que se trouver un site de campement ne sera pas facile. Le «Boundary waters» est très populaire auprès des canoteurs, c’est la première fois du voyage que nous rencontrons autant de pagayeurs, au début nous en étions ravis, mais quand vient le temps de se trouver un site de campement c’est moins drôle… Sur le «Boundary waters», que nous campions côté Canadien ou Américain, il y a des sites désignés et il est interdit de camper dans le bush! Ce soir, on a de la difficulté à trouver un site, ils sont tous pris. Je suis fatiguée, je veux arrêter, mais aucun site en vue. Mère Nature commence à faire des caprices, il vente et il y a de gros nuages gris, il faut se mettre à l’abri. Nous rencontrons deux gars qui nous font part d’un site pas trop loin, mais le problème, ce n’est pas sur notre chemin. Ben décide de pousser un peu plus loin où nous trouvons finalement un spot de camping, pas le plus beau, mais ça fera. 3 août Une autre journée nuageuse avec un peu de vent, j’ai hâte que la chaleur revienne. Aujourd’hui, on fait une longue journée avec plusieurs portages. Le dernier portage fût le plus dur, «The Horse Shoe portage» 1.5km. Donc la chose à savoir du «Boundary waters» est qu’il est interdit d’utiliser Rambo, notre kart à canot et de toute façon les sentiers ne sont pas super. Donc, 1.5km de portage avec environ 500 livres d’équipement à transporter à deux adulte égale deux aller-retour chacun, 3-3.5km avec beaucoup de poids sur le dos! Ben m’impressionne tellement, il court avec le canot! Ça doit peser pas loin de 100 livres avec la jupette. Sans trop m’en rendre compte, je me mets beaucoup de pression pour performer durant les portages, je prends beaucoup de poids sur mon dos, parfois trop et je me pousse au point d’avoir mal, d’être fâchée et déçue de moi-même. Alors que Benoit se surpasse et ressent de la fierté à la fin d’un portage, moi, je suis fâchée, je trouve ça dur et je ne ressens aucun sentiment de fierté. Donc pour un portage de 1.5km, ça nous a pris 2 h 30… je pense au Grand Portage de 14km à la fin du «Boundary Waters» et j’ai peur. À la fin du portage, nous rencontrons deux Americains qui nous font part d’un site de campement non loin de là. Nous y passons la nuit et dormons très bien. 4 août C’est un matin à dormir plus tard et la pluie me rend bougonne. Heureusement une fois sur l’eau la pluie cesse. Encore fatigués de notre longue journée d’hier on prend ça un petit peu plus mollo aujourd’hui, avec seulement 1 portage et en plus avec l’option de se faire traverser sur une plateforme tirée par un pick-up pour 15$, its a deal! Une fois traversés, nous commençons à chercher un site de campement, malheureusement ils sont tous occupés. Nous continuons plus loin en espérant trouver un site vacant. Nous finissons par faire la rencontre de deux rangers américains avec qui on jase un peu. Ensuite on continue et finissons par nous installer sur une ile du côté USA où nous avons techniquement pas le droit de camper… 5 août Une belle journée fraiche avec un peu de vent, parfait! Une autre longue journée nous attend, nous voudrions nous rendre à «Gunflit Lodge» demain, car on annonce de la mauvaise météo pour les prochains jours. Donc à 9 h nous sommes l’eau, 11 h 30 on s’arrête déjà pour diner, on a faim! Alors que nous dinons et que Mali fait une petite trempette dans l’eau comme à l’habitude, un couple à canot passe près de nous et arrête pour nous jaser. Ils remarquent que notre canot est particulièrement bien équipé et ils nous demandent où nous allons. Montréal, bien sûr notre réponse les jeta par terre! Quelques minutes plus tard, nous finissons par pagayer une demi-heure avec eux avant de les quitter et continuer notre chemin. Nous continuons notre longue journée jusqu’au lac Zephir juste avant le grand lac de Saganaga. Nous trouvons un beau site du côté canadien et y passons une bonne nuit. 6 août Le but du jour: se rendre à «Gunflit Lodge». C’est encore loin et plusieurs portages en vue et tout ça avant que les orages de soirée nous rattrapent. Donc selon ce que Ben voit sur nos cartes et GPS nous devrions avoir 5 portages… Erreur! Nous avons fini par faire 7 portages tous assez petit en plus d’avoir halé le bateau 3 fois! Après le dernier portage, on se croisait les doigts pour ne pas tomber sur un autre portage surprise. Le moral est bon malgré toutes les embuches, la pluie commence, une fois «Magnetic lac» traversé, nous arrivons à «Gunflit Lodge». Nous pagayons fort sous la pluie en entrevoyant les lumières de «Gunflit Lodge». On espère vraiment fort qu’ils auront une place pour nous. 20 h nous arrivons à «Gunflit Lodge» où nous sommes accueillis par Jake le dock boy. Heureusement, il reste une petite cabine de bois pour nous, ouf! Nous réservons pour 3 jours, nous méritons un peu de repos. Après être allés porter nos choses dans notre cabine, on s’empresse d’aller au restaurant du Lodge, on meurt de faim et on a hâte de prendre une bière, on le mérite bien! 7 août Mali et Benoit se lèvent à 8 h et vont déjeuner au resto du Lodge. Moi je suis un peu amochée, la bière d’hier a fini par être 3… 4…bières. Malgré tout 8 :15 je ne m’endors plus donc je vais rejoindre mes hommes au resto. Ben et Mali se sont inscrits à une activité de marche d’interprétation dans le bois à 9 h organisée par le Lodge. «Gunflit Lodge» organise une tonne d’activités à chaque jour, gratuit, comme aller à la pêche avec un guide, promenade en ponton, marche guidée et activités pour enfants seulement. Pendant que je suis seule, j’en profite pour faire le ménage dans nos choses et faire sécher quelques trucs. Le reste de la journée est relaxe quoique Mali soit très énervé et peu réceptif. En soirée, on retourne au resto pour un autre bon souper. On se paye la traite rien de moi 8 août Journée lavage! Alors que Mali va a une activité kids only à 9 h, moi et Ben en profitons pour faire le ménage dans nos choses. Je fais plusieurs aller-retour à la buanderie et lorsque je reviens à notre cabine, Ben commence à paniquer et me dit; je ne trouve pas la GoPro! Bin voyons ça disparait pas comme ça une GoPro, c’est le bordel, je suis sûre qu’on va la retrouver… eh bien non! On a perdu la Gopro, on a de la difficulté à y croire, on a perdu la Gopro! On essaie de réfléchir où nous aurions pu l’oublier et soudainement Ben dit, je pense que je l’ai mis par terre lors d’un de nos derniers portages et je l’ai oubliée là. Les chances qu’on la retrouve sont nulles, on est tristes de l’avoir perdue, mais surtout d’avoir perdu des heures de vidéo irremplaçable. Nous décidons d’aller diner et de nous prendre une tite bière pour décompresser. Alors que nous sommes assis à notre table avec une tête d’enterrement, nous voyons nos deux amis américains que nous avions croisés il y a quelques jours. Jim et Ali s’assoient avec nous pour le diner, ça nous change les idées, en plus ils sont très sympathiques. Après le diner ils repartent sur l’eau pour aller camper un peu plus loin. De mon côté, je me suis booké un massage et mon dieu que ça fait du bien! En après-midi Mali revient, tout le monde est bien content de se revoir, c’était quand même la première fois que la famille se séparait depuis le début du voyage. Mali est allé pêcher pendant 2 heures avec un guide, ils n’ont rien attrapé, mais Mali a beaucoup aimé. En soirée, pour le souper nous allons au resto (encore) et moi et Ben on prend un autre verre question d’oublier la Gopro, on n’en revient toujours pas! 9 août Dernier petit déjeuner au «Red Paddle» le resto de Gunflit Lodge. À 10 h nous sommes prêts à partir, la journée est belle et chaude. On prend la journée relaxe, on a encore de travers la perte de notre Gopro. Nous avons 3 petits portages dont un surprise. On se rend donc jusqu’à Rose lake et y passons la nuit. Nous sommes tous proches d’un portage avec lequel nous débuterons la journée demain. 10 Août 100 jours d’expé! On se fait réveiller par un écureuil en furie qui lance des cocottes sur notre tente et bâche. Faut croire que la petite bête n’était pas contente de nous voir là ce matin. Les cocottes ont gommé la bâche et un peu la tente, ça ne se nettoie pas très bien… On commence donc la journée avec un portage de 3.5km, notre plus long à date. Au début, on pensait utiliser Rambo, notre kart, mais malheureusement l’état du sentier ne permet pas de l’utiliser. Donc 3.5km de portage à bras nous prend 5 h. Je n’ose même pas imaginer combien de temps le Grand Portage de 14km va nous prendre… 11 août 9 h nous sommes sur l’eau. Un peu plus loin nous croisons nos amis Jim et Ali. Ils nous font signe de leur site de campement. Nous allons les voir et jasons un peu. Nous leurs laissons savoir que les groupes de jeunes que nous avons croisés depuis quelque jours s’en vont tous camper sur Fowl lake, donc plus de place pour nous. On dit au revoir à Jim et Ali, mais en sachant très bien que nous allons probablement les croiser plus tard dans la journée. On continue notre route et faisons quelques petits portages. La routine des portages est bien installée, nous sommes plus efficaces donc un peu plus rapides. Quelques heures plus tard, Jim et Ali nous rejoignent. Contrairement à nous, ils sont ultra légers, canot de kevlar et un sac à dos chacun, ils sont rapides, pas nous… On suggère à Jim et Ali de partager un site de campement ce soir, car ils risquent de se faire rares avec tous les groupes qu’il y a. Jim et Ali arrêtent diner alors que nous continuons. Vers 16 h nous trouvons un site de campement sur Moose lake juste avant Fowl lake. Jim et Ali viennent nous rejoindre et s’installent avec nous pour la nuit. Outre nos amis Gaétan et Roger avec qui nous avons pagayé sur la rivière Saskatchewan c’est la deuxième fois que nous partageons notre site de campement et ce fut toujours très agréable. Ben, Jim et Mali partent pêcher alors que moi et Ali prenons le temps de jaser un peu. Ali, cette petite femme pleine d’audace et toute simple m’inspire, je passe un très bon moment en sa compagnie. Encore une fois je me rends compte de la richesse des rencontres que nous faisons durant notre voyage, et quelle chance nous avons! Un peu plus tard, les hommes reviennent avec plusieurs poissons et on se fait un super festin et on veille sur le bord du feu jusqu’à 23 h, on est fou! 12 août On se lève tôt, mais prenons tout de même le temps de déjeuner avec Jim et Ali. Le temps de partir arrive, on leur dit au revoir, cette fois-ci nous ne pensons pas nous revoir. Jim et Ali furent notre coup de cœur du «Boundary Waters»! De retour sur l’eau, direction Pidgeon river, nous traversons North et South Fowl lake et arrivons à un portage. Avant de portager, moi et Mali prenons le temps de diner alors que Ben va en éclaireur voir le portage de 1.8km qui nous attend. Nous prenons 3 heures pour faire le portage et tout se passe bien, ce qui me met en confiance pour le Grand Portage qui arrive dangereusement vite. Avant de retourner dans le canot, on fait une petite trempette, car il fait particulièrement chaud. Nous sommes excités d’enfin pagayer sur une rivière et surtout de descendre le courant et potentiellement avoir des rapides… eh bien non, oui la rivière descendait, mais peu de courant et les rapides ce sont avérés être très gratte-cailloux. Pauvre Alberto, notre canot y a laissé de la peinture rouge sur les roches de la rivière, j’avais mal pour lui. La Pidgeon river nous semble longue et sinueuse. Malgré tout nous finissons par atteindre le camping du Grand Portage. Je suis heureuse, mais très nerveuse, le moment le plus de dur de tout l’expé n’est plus qu’à quelques heures de nous. Nous nous installons vite question d’aller se coucher tôt, nous aurons besoin de toute notre énergie demain et peut-être même plus… 13 août GRAND PORTAGE! La journée que je redoute depuis le début de l’éxpé, j’ai hâte, mais en même temps je me sens prise au piège, je ne peux pas changer d’idée, j’ai peur! 8 h nous somme levés, en se préparant nous voyons les premiers groupes de jeunes arriver, il y aura au total 50 jeunes qui feront le portage. Il y a de la fébrilité dans l’air, tous ont hâte d’affronter ce monstre. 8 h 30 nous sommes prêts, nous nous engageons dans ce qui sera la chose la plus difficile que j’aurai faite de toute ma vie! Alberto est installé sur Rambo bien strappé et prêt à affronter n’importe quoi ou presque… Le premier kilomètre s’avère difficile, le chemin est tapissé de grosses roches et de racines, vraiment pas facile avec Alberto et Rambo. À chaque roche et chaque racine nous devons moi et Ben nous coordonner et lever et pousser le canot en même temps. Il y en a beaucoup des roches et des racines sur 14km de chemin… Entre temps le groupe de 50 jeunes nous passe. Je suis jalouse, ils ne transportent qu’un sac à dos chacun ou un canot, pfff! Nous sommes maintenant seuls au milieu de nulle part, j’ai la gorge serrée et j’ai peur. Il fait extrêmement chaud et pour une des seules fois du voyage il y a des moustiques qui nous compliquent la vie. Après 30 minutes à se battre pour faire avancer Alberto je commence à paniquer, notre progression est minime, nous n’y arriverons pas! 1 heure plus tard, je craque, je suis épuisée, je n’en peux plus et nous avons à peine fait 2 km, je m’effondre et je pleure. J’en veux à Benoit, pourquoi fallait-il faire le Grand Portage, il y avait d’autres options. Je panique, la forêt m’étouffe, j’ai l’impression qu’on n’y arrivera jamais, je veux sortir d’ici au plus vite! Alors que je suis assise par terre à me reposer et reprendre mes esprits, Mali vient me voir, il met sa main sur mon épaule et me dit; ne lâche pas maman, j’ai confiance en toi. Mon petit bout d’homme qui me remonte le moral, quelle inspiration pour moi. À date, il se débrouille comme un champion dans le portage, il ne chiale pas, il semble réaliser l’ampleur de la tâche pour moi et Ben et se compte bien chanceux de transporter que son petit sac à dos. Alors que je bois de l’eau, Ben réalise que nous allons bientôt manquer d’eau… nous sommes pourtant partis avec 8 litres d’eau, mais avec cette chaleur on boit beaucoup. Il nous reste encore plus de la moitié du portage à faire, il faut se rationné jusqu’à ce qu’on trouve un cours d’eau et on n’a aucune idée quand! Il pourrait rien n’y avoir d’ici la fin du portage. Donc Ben et moi nous rationnons, mais hors de question de rationner Mali. L’effort de pousser et lever le canot à chaque roche et/ou racine me semble impossible à soutenir pour encore plusieurs kilomètres. En plus nous avons commencé à voir des petites passerelles de bois dans le sentier. La raison est que le terrain est trop mou pour y marcher, le problème est que la passerelle a environ 30cm de large. Rambo, notre kart à canot est presque deux fois plus large, on ne peut pas l’utiliser sur ces passerelles, mais plus on avance et plus il y en a! Donc nous avons deux options, essayer de rouler le canot à côté de la passerelle ou vider le canot et tout portager à bras jusqu’au bout de la passerelle et recommencer ce processus à toutes les maudines de passerelle! Nous optons pour portager tout notre équipement à bras à presque toutes les passerelles. En après-midi on réussi à faire un bon stretch et on croise une route de terre, je me suis soudainement sentie moins isolée quoi que nous n’ayons pas vu une voiture passer. On prend une pause, pendant ce temps Ben regarde sur le GPS où nous en sommes, à notre grande surprise il ne reste que 6 kilomètres pour atteindre le bout du Grand Portage! Ça nous donne un boost de savoir qu’on va peut-être réussir à sortir d’ici ce soir. Alors on reprend la route avec un regain d’énergie, mais malheureusement ça ne dure pas longtemps… quelques minutes après notre départ, Rambo, notre kart à canot perd des morceaux, dont une vis qui nous est indispensable, c’est la catastrophe! Et bien nous ne l’avons jamais retrouver la vis, Ben et moi sommes retournés sur nos pas et avons cherché partout, nous n’étions pas loin de l’expression chercher une aiguille dans une botte de foin! Finalement Ben trouve une vis que nous avions en notre possession qui était pour la Gopro, et avec un peu (beaucoup) de Duck tape nous avons sauvé Rambo, ouf! Ah oui j’oubliais (il s’est passé beaucoup trop de choses cette journée-là c’est fou!) un peu plus tôt nous avons du passer sur une longue passerelle en bois, mais surélevée, le hic c’est qu’elle était à moitié délabrée et l’autre moitié était une nouvelle construction et ce n’était pas très clair par où passer. Donc nous commençons à portager nos trucs, Ben et Mali partent devant moi. Ben vient me rejoindre pour m’aider, mais lorsqu’il arrive à quelques pas de moi il pile sur un clou rouillé! Il a lâché un de ces cris! Heureusement ,il a vite réagi et n’a pas mis tout son poids, donc il a seulement eu un petit trou non profond sous son pied. On prend une petite pose et hop, Ben reprend le canot sur son dos et on continue. En passant la chaleur est toujours aussi présente et de plus en plus pénible considérant que nous rationnons le niveau d’eau. Un peu plus loin, plus ou moins 3-4 kilomètres de la fin du portage on croise un autre pont court, mais trop étroit pour le canot et le kart. La chaleur est à son pic, il doit faire 35 degrés Celsius avec l’humidex, même les moustiques sont partis se cacher! La bonne nouvelle est que sous le petit pont il y a un petit ruisseau, bon la couleur de l’eau est brunâtre, mais on n’a pas le choix, on filtre et on purifie avec des gouttes de chlore. Pendant que je m’occupe de l’eau, Ben décide de commencer à traverser nos choses de l’autre côté du pont et même d’aller les porter un peu plus loin en haut d’une bonne pente raide. Alors qu’il revient, il me regarde et me dit: je ne me sens pas bien, mes bras vibrent. Il est soudainement devenu blanc et tout faible. La chaleur, le manque d’eau et pousser ses limites physiques dans ce contexte étaient sur le point d’avoir raison de Ben! Malgré que l’eau avait plus ou moins fini d’être purifiée, ça prenait de l’eau tout de suite, Ben but environ 1 litre d’eau en quelques minutes en plus de manger un peu. Pendant qu’il se repose, je vérifie sur notre téléphone si nous avons de la réception, yes! J’appelle les parents de Benoit, le père de Benoit est docteur et j’espère pouvoir lui parler pour lui faire part de comment se sent Ben. Le père de Benoit n’est pas là, mais je parle à Marthe, la mère de Benoit. Pendant ce temps, Benoit commence à se sentir mieux, ce qui me rassure. Après 1 heure de repos pour Benoit, on décide de repartir avec la conviction que nous pouvons finir ce soir, il reste 3 km, il est environ 16 h. Plus on se rapproche de la fin, plus il y a des maudites passerelles en bois qui nous obligent à portager, on commence à être sérieusement fatigués. La noirceur s’installe tranquillement pas vite, à 2 kilomètres de la fin on décide de laisser le canot et quelques gros bagages dans le sentier de portage et de continuer qu’avec nos sacs à dos. Nous arrivons finalement au bout, il fait noir, je suis heureuse et complètement épuisée! On se rend compte que nous avons oublié la tente avec le canot 2 km plus loin… Ben décide d’y retourner seul en courant, pendant ce temps, moi et Mali on est assis dans le bois, dans la noirceur et on entend le tonnerre au loin. La lumière de ma lampe frontale va bientôt mourir… ah, mais on a le iPad, jamais été si contente d’avoir un iPad et Mali aussi. Je dois dire que mon fils m’a particulièrement impressionné, il n’a pas chialé une seule fois, il a travaillé fort comme son père et sa mère, il est incroyable cet enfant, et c’est le mien! Donc au grand plaisir de Mali, je sors le iPad qui nous éclaire un peu et pour une fois je mets le son de son jeu de course Angrybird au max! Environ 45 minutes plus tard, j’entends Ben crier au loin, Magali vient m’aider, mon cœur arrête, je pense qu’il est blessé, je dois laisser Mali seul (avec le iPad!) et vite rejoindre Ben. Il n’est pas blessé, mais a plutôt décidé de ramener beaucoup plus de choses que prévu, c’est hallucinant tout ce qu’il transporte, une machine je vous le jure! Vite je prends quelques sacs et on rejoint Mali. Finalement on trouve un endroit non loin d’une route de terre où installer la tente, le camping est interdit, que j’en vois un qui me dise qu’on n’a pas le droit! On installe, et on crash dans la tente, heureux, fiers et complètement pétés! Malgré la fatigue ultime, pas capable de dormir, trop d’adrénaline. Ben et Mali écoutent l’émission Les Chefs sur le iPad alors que je sommeille à côté. On a réussi, de loin la chose la plus dure que je n’ai jamais faite de ma vie! 14 août
Ben se lève tôt malgré la méga journée d’hier. Il n’aime pas l’idée que le canot soit resté dans le sentier de portage 2 kilomètres plus loin, mais bon, ce n’est pas comme s’il y avait beaucoup de monde qui passe par ici, surtout la nuit! À son retour, il va aux toilettes (dans le bois) et lorsqu’il revient il a une drôle de tête, pas trop l’air heureux. Il m’explique qu’il vient d’aller à la selle et qu’il vient d’évacuer ce qu’il croit être un ver solitaire, 3 mètres de long! (désolée pour les cœurs sensibles!) J’avoue que j’étais étonnée et j’ai un peu ri… Benoit était ébranlé, il n’en revenait pas! Ben venait de parler à son père question de confirmer la chose, tout le monde n’en revient pas, c’est quand même rare de nos jours. Ben me dit, il se pourrait que tu en ailles un toi aussi… Tant qu’à moi jusqu’à preuve du contraire je n’ai rien! Je finis par sortir de la tente, ouf j’ai mal aux jambes et ma cheville droite me fait mal, je marche difficilement. On finit par se diriger vers le lac Supérieur, notre prochain défi. C’est une autre journée très chaude, Ben et Mali se baignent dans le lac Supérieur, en passant l’eau est extrêmement froide, malgré la chaleur je ne me suis pas baignée. Le Grand Portage une étape difficile que je suis fière d'avoir accomplis avec mes hommes, je vous aimes!
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17 juillet Malgré le fait que nous avons quitté le confort du chalet de David à Minaki, nous n’avons pas pour autant couché dans notre tente le soir venu… Quelques heures après avoir quitté Minaki on reçoit un message sur notre Inreach d’une dame qui vit à Keewatin non loin d’où nous sommes et nous offre de passer la nuit chez elle. Son neveu qui est un « plein aireux » (comme j’aime bien nous appeler!) nous suit sur nos réseaux sociaux et a remarqué que nous allions passer juste à coté de chez sa tante, Lisa. Elle nous offre donc de passer la nuit chez elle, en fait pas dans leur maison mais dans leur véhicule récréatif, une roulotte quoi! Malgré le fait que nous avions hâte de retrouver notre tente, nous étions contents d’accepter son offre car il y avait de l’orage dans l’air! Lisa et sa famille nous offrent de souper avec eux, il y a sa fille et gendre ainsi que leur fille Geneviève qui est juste un peu plus vieille que Mali, pas besoin de vous dire que Mali était très content d’avoir une amie! 18 juillet On se réveille pas aussitôt que prévu… Céréales et café offert par Lisa! Allez up dans le canot, objectif du jour se rendre à Kenora. À ne pas oublier, nous sommes toujours entrain de remonter le courant et aujourd’hui le vent a décidé de se mettre de la partie, en étant bien sûr de face! Malgré tout, on progresse bien. En arrivant à Kenora, il y a tout un changement de décor, une grosse marina, beaucoup de bateaux, beaucoup de monde, la ville de Kenora est très bien adaptée à sa clientèle nautique. Nous sommes accueillis par de gros vents qui lèvent de bonnes vagues. Orage en vue, on décide d’arrêter dans une grosse marina publique question de se mettre à l’abri de l’orage. Il y a un gros chapiteau où nous allons le temps que l’orage passe, on en profite aussi pour diner au resto. Après l’orage, on est de retour sur l’eau, il y a encore de l’incertitude atmosphérique dans l’air, mais on décide d’avancer quand même, ce n’est pas la première fois que Mère nature nous montre de quoi elle est capable! On décide de passer la nuit à un camping loin d’ici sur la rive du lac des Bois, mais avant, nous devons faire un arrêt à l’épicerie… l’épicerie est sur le bord de l’eau et il y a un stationnement à bateau qui permet de s’y rendre avec notre embarcation et est-ce nécessaire de vous dire que nous étions les seuls en canot! Bon, notre canot a beau être l’embarcation la moins cher sur place, nous avons quand même peur de laisser Alberto seul pendant nous allons faire l’épicerie, je suis donc restée avec notre canot et Mali pendant que Benoit fait les courses. Après l’épicerie, Benoit part acheter un autre GPS car le nôtre, celui fait pour les pagayeurs mais qui est allergique à l’eau, a fini par rendre l’âme! Nous avons spécialement besoin d’un GPS pour pagayer sur le lac des Bois car il y a plusieurs milliers d’îles donc difficile de s’y retrouver. Une fois le GPS en main, on est pas plus avancé car il n’y a pas de cartes intégrées… Bon bien, une chance qu’on a de bonnes cartes topo et une boussole, c’est ça l’aventure! Une fois l’épicerie terminée, on se dirige vers le camping public de Kenora. Nous avons un beau petit site gazonné non loin de l’eau, question de garder un œil sur notre canot. Notre peur lorsque nous campons dans un camping public c’est de tomber sur des gens de party ou qui font beaucoup de bruit… et bien telle fut le cas au camping de Kenora. Nos voisins de camping étaient sur le party pas mal fort, la nuit fut longue et pénible, vivement notre retour dans la nature! 19 juillet Un autre départ lent, de toute évidence la fatigue accumulée se fait sentir de plus en plus. On arrive pas à se décider entre portager ou pagayer dans le Devil’s Rock Channel, nous nous sommes fait conseiller de ne pas y aller car c’est très étroit et les bateaux moteur y circulent très vite. On décide de prendre une chance et on s’enligne dans le Devil’s Rock Channel, tout se passe très bien, c’est effectivement étroit mais peu de bateaux y circulent au moment où on y est, tant mieux! Après on continue sur le lac des Bois avec encore une fois des orages menaçants autour de nous. Par contre le vent change de direction et finit par nous pousser, et oui, un beau gros vent de dos, allez up on sort la voile et on surfe… Et bien, c’est le cas de le dire, la voile était gonflée et tendue comme une balloune sur le point d’exploser, j’ai mal aux mains à force d’essayer de contrôler la voile. Alors que je capote et que je dis à Ben; la voile va déchirer ou je vais être éjectée du bateau! Ben lui trippe à fond, on va vite, s’en est complètement ridicule, on voit la rive défiler tellement vite et Ben veut en profiter jusqu’au bout! On finit par entrer dans une baie et j’arrive à ce moment à fermer la voile, je souffle… Un bateau à moteur se dirige vers nous. Une fois proche, ils nous disent; vous alliez vraiment vite! Nous leur demandons s’ils connaisse un endroit non loin où nous pourrions camper, immédiatement ils nous invitent à s’installer sur leur terrain et à souper avec eux. David et Mary on un magnifique chalet en bois rustique sans électricité, ça m’inspire et nous fait rêver, on aimerait bien avoir un chalet comme ça! Nous passons une belle soirée et une bonne nuit. 20 juillet Nous quittons David et Mary vers 10:30 am. Une belle journée nous attend sur le lac des Bois, nous croisons beaucoup de bateau, des gros bateaux genre yacht! Il y avait aussi beaucoup d’îles avec de très grosses maisons/chalets, ce fut un des seul moments du voyage où nous avons côtoyé nature et luxe urbain, tout un clash! Un peu plus loin nous arrêtons pour nous protéger d’un orage qui finit par nous éviter, alors nous retournons dans notre canot avec un petit vent de dos qui est bienvenu, je n’ai presque pas pagayé le reste de la journée. Passé le petit village de Sioux Narrow, on trouve un campement où passer la nuit. 21 juillet Un autre matin relax, on a un beau site de campement donc on en profite. Aujourd’hui, on sort du lac des Bois, une sortie remarquée par un tapis gigantesque de nénuphars en fleurs, absolument magnifique! Donc au bout du lac des Bois, nous avons un portage de 5 km pour se rendre au lac Kakagi. Un portage sur route, il y a de la construction ce qui veut dire que les voitures roulent moins vite. Le portage a beau être sur route ce qui veux dire que le canot est sur notre cart, Rambo, il y a beaucoup de dénivelé et il fait très chaud, donc pas facile. Une autre difficulté fut de trouver une façon de se rendre au lac Kakagi, il n’y avait pas de route qui pouvait nous amener direct au lac. Il fallu suivre une petite route de terre qui se rendait jusqu’au bord de l’eau mais il y a des maisons, ce qui veut dire terrain privé! Nous avons fini par trouver une famille qui nous laissa passer sur leur terrain pour mettre à l’eau sur le lac Kakagi. On pagaye 1-2 heures avant de trouver un beau petit site sur un île où passer la nuit. Ce qui nous frappe sur ce lac c’est la clarté de l’eau, on peut voir au moins 20 pieds de profond dans le lac, c’est assez inusité!
23 juillet La petite île où nous avons campé est à quelques mètres du premier portage de la journée. L’idée est de partir vite car plusieurs portages nous attendent aujourd’hui. Le premier portage consiste à passer un petit barrage de castor, 15-20 minutes et c’est fait! Par la suite, trois autres petits portages se font bien, après on arrive à un plus long portage, environ 800m. En arrivant au portage, Ben part dans la « trail » pour voir qu’est ce qui nous attend. Les 400 derniers mètres du portage s’annoncent brutaux… Ça faisait au moins une heure que Benoit était parti pour voir la « trail », de toute évidence, il y avait quelque chose qui n’allait pas, je commençais à m’inquiéter. Il finit par revenir presque une heure et demi plus tard, les jambes toutes écorchées et en sang! Non ce n’était pas un ours qui l’avait écorché comme ça, mais un champ d’arbres tombés. Le chemin n’existe tout simplement plus! Nous devons portager 400m dans des conditions très difficiles, grimper sur des arbres et parfois passer en dessous des arbres, c’était tout un défi. Mais le gros défi fut de portager le canot dans ce bordel arboricole! Benoit portageait le canot et moi je l’aidais à s’enligner. Benoit a portagé le canot en marchant en équilibre sur des troncs d’arbre avec ses jambes toutes écorchées et en sang, respect mon chum! Donc 4 heures au total pour portager 400 mètres, on est fatigués mais la journée n’est pas terminée. On pagaye un bon bout avant de trouver un site de campement. On finit par s’installer dans une forêt où il y a de gros cèdres qui laissent passer très peu de lumière, on se croirait dans une caverne. Je n’ai pas beaucoup aimé ce site, j’y étouffais, par contre Benoit lui a adoré!
25 juillet Aujourd’hui, on retourne en civilisation! Après quelques heures à pagayer, on voit deux motos marines passer non loin de nous ainsi que des bateaux à moteur. On se rend donc jusqu’à Despair lake où il y a un camping, mais comme on est samedi le 25 juillet, le camping est plein! Malgré tous les responsables nous offrent de camper sur un bout de gazon non loin de leur bâtisse d’accueil. Nous acceptons avec joie, du beau gazon vert et plat, ça fait changement! De toute évidence on attire les regards, les gens ici font du camping de RV (véhicule récréatif) et en plus on n’est pas sur un site officiel. Un peu plus tard, une famille américaine vient nous parler, nous leurs faisons part de notre voyage, c’est alors qu’ils nous invitent à prendre le dessert avec eux ainsi qu’une bonne bière! 26 juillet Nous attendons Mike, il a notre prochain ravitaillement, il est parti de Atikokan, environ 2h 30 de route d’où nous sommes, pour venir nous rejoindre. En fait Mike Ranta est plus que l’homme qui nous aide avec notre ravitaillement, Mike a traversé le Canada en canot en partant de Vancouver avec son meilleur ami, Spitzi, son chien! Mike nous a aussi aidé pour notre itinéraire et nous a donné de précieux conseils! Donc vers 11h, Mike et Spitzi arrivent à Despair Lake, on met le canot sur son « pick up » et hop en direction de Fort France. Première arrêt, Canadian Tire, nous cherchons un Topo du Canada en carte SD pour mettre sur notre GPS. Rien chez Canadian Tire et rien chez Walmart… tant pis pour la carte SD. Prochaine étape, nous devons passer les douanes américaines car pour les deux prochaines semaines, nous allons pagayer sur le « Boundary water » qui est à cheval entre le Canada et les Etats-Unis et nous avons besoin d’un permis qui nous autorise de camper du côté américain. Mike nous dépose non loin des douanes, à partir de là, on roule notre canot jusqu’aux douanes. La chaleur est intense, nous sommes en ligne avec les autres voitures qui attendent leur tour, de toute évidence on se faire remarquer, d’ailleurs les douanier nous on vite fait signe de nous diriger vers leur bureau. On laisse donc Alberto et Rambo en face sur le bord du trottoir et nous dirigeons vers le bureau. Après 45 minutes, tout est réglé, on retourne rejoindre Mike. Etape finale avant de dire au revoir à notre ami Mike, nous cherchons un endroit sur le bord du lac à la Pluie où camper, et bien se fut beaucoup plus difficile que prévu. Personne ne semble vouloir nous accommoder, on décide donc de mettre notre bateau à l’eau et aller camper sur une ile non loin. Alors que nous sommes sur le point de mettre à l’eau, un ponton arrive avec plusieurs personnes à bord. Nous parlons un peu avec eux et leur expliquons ce que nous faisons, ils nous disent alors pourquoi vous ne campez pas là, en pointant le beau terrain gazonné juste à côté. Et bien c’était les propriétaires de ce beau terrain gazonné avec une superbe maison! Ils nous invitèrent à souper avec eux et nous offrent même de prendre une douche (et avec cette chaleur, OMG elle était bonne!) et de coucher à l’intérieur au lieu de se tenter, ce que nous acceptons avec joie!
22 juin Aujourd’hui nous nous engageons dans le canal de diversion, c’est un canal fais par l’homme donc tres étroit par moment et tres peu profond! Nous aurons aussi a portager 3 barrages, donc bonne grosse journée en vue! Au premier barrage, nous rencontrons un journaliste de Radio-Canada qui nous attendais pour faire une petite interview avec nous. Nous avons passer deux heures avec lui a parler et a nous filmer durant le portage. Nous continuons notre route, les deux autre portage se font bien quoi qu’au dernier portage on est pas mal fatiguer et Mali aussi! On fini par se rendre l’autre coter du dernier barrage, sur la rivière Assiniboine. On s’installe finalement dans un parc sur le bord de l’eau ou il est interdit de faire du camping… 23 juin C’est la première fois qu’on descend le courant d’une rivi;ere depuis la rivi;ere Saskatechewan, on est vraiment content! On plus il y a du bon courant, parcontre on se rend vite compte que la rivière est extrêment sinueuse donc malgré le 70km que nous avons parcouru aujourd’hui c’est plus comme 40km de distance en ligne droite… La journée fini avec des orage partout autour de nous, heureusement nous n’avons ue que quelques goute de pluie. Demain direction Winnipeg! 24 juin La Saint Jean Baptiste! Reveille quelques peu brutal, Ben trouve une tic toutes gonfler sur la tête à Mali, ce qui laisse croire que sa fais un bon moment quelle étais là. Moi et Ben sommes un peu énerver, Mali lui, pas du tout! Nous avons de la réception cellulaire donc Ben contacte info santé Manitoba. L’infirmi;ere à l’autre bout de la ligne nous rassure, rien de grave en vue! Ben enlève la vilaine tic de sur la tête à Mali et nous désinfectons la petite plaie. Mali est très calme, semble plus ou moins comprendre ce qui se passe. De retour dans notre canot, nous sommes super content à l’idée de se rendre à Winnipeg. Durant la journée le décore autour de nous change, au début il y a des champs et des fermes le long de la rivière pour ensuite tranquillement rentrer dans des quartier résidentielle ou il y a de grosse maison! De la rivière on se sent comme si on passais dans la court arrière des gens. Une fois dans le centre ville de Winnipeg la rivière devient plus étroite, nous somme entouré de grande batisse à plusieurs étage, de pont, de route et de beaucoup de monde. De toute évidence très peu de personne passe ici en canot car nous ne passons pas inapercu! Nous arrêtons à The Fourk, un genre d’esplanade avec resto juste sur le bord de l’eau ou il y a beaucoup de monde. Radio-Canada et Méteo Média nous donne rendez-vous pour une petite interview. Quelque minutes plus tard nous sommes déjà de retour dans notre canot. Il y a un orage en vue donc pas de temps à perde, nous sommes presque arriver à notre prochain ravitaillement. La pluie commence, pas trop fort donc je décide de ne pas mettre mon imperméable, nous sommes à moins d’un kilomètre de notre point de ravitaillement. La pluie s’intensifie et le vent se met de la partie, on s’active, on pagaye plus fort, plus vite. C’est soudainement le déluge et nous ne portons pas nos imperméable, on se dirige rapidement vers un pont qui est juste devant nous. Une fois en dessou du pont, la grêle et le vent se déchaine! La protection du pont ne suffit pas, on se fais solidement fouetter! Seul Mali est bien protégé sous la jupette du canot, Ben lui est en bédaine et moi, je porte un t-shirt désormais détremper. Une fois la rage de mère Nature terminé on se dirige vers le quai ou nous attend Mirlene, la dame qui c’est occuper de nos boite de ravitaillement à Winnipeg. En arrivant au quai nous sommes acceuillis par John, le propriétaire du quai et ami de Mirlene. John semble très heureux de faire notre connaissance, il nous offre de garder notre canot durant notre séjour à Winnipeg. Notre plan initiale étais de coucher chez Mirlene mais la pluie diluvienne a fais un petit dégât d’eau dans son sous-sol ou nous étions supposer coucher… plan B? John sans hesiter nous offre de rester avec lui et sa femme Annette, ils ont une chambre à coucher au sous-sol. Nous hésitons un peu, nous ne sommes pas habituer à de telle geste de générosité venant de pure étranger. Malgré tout on accepte!
27 juin Notre plan initiale étais de quitter Winnipeg aujourd’hui mais la météo n’est vraiment pas bonne, orage et gros vent, donc on remet tout sa à demain. Aujourd’hui on en profite pour ramasser nos chose et préparé nos sac à dos pour notre départ demain. Je dit à Ben que nous devrions gonfler les pneus de Rambo (notre chariot à canot), aussitôt John s’empresse de sortir son compresseur à air pour nous aider. Alors que Ben gonfle un pneu avec une petite pompe à la main, John s’occupe de gonfler l’autre pneu avec le compresseur. Sur le pneu sa indique de mettre la pression d’air de 25 à 35 psi donc John décide de mettre 30 psi, ce qui fais du sense. Quelques minutes plus tard, alors que Ben est toujours entrain de gonfler l’autre pneu à la main, il y a une explosion qui alerte tout le monde dans la maison! Je me dirige dans le garage pour voir ce qui se passe et en arrivant je vois Ben en panique, il sacre, fu**, f*c*, f**k!!! Le pneu que John viens de gonfler avec le compresseur a littéralement exploser, le pneu et le rim, capoute! Pauvre John il se sent tellement mal, il dit qu’il a suivi les indications sur le pneu et c’est vrai, mais qu’est ce qui c’est passer? On appel la compagnie Western Canoeing qui nous ont commanditer notre chariot à canot et on leur explique la situation. Étrangement il ne sont pas surpris quand on leur dit ce qui viens de se passer… l’information de la pression d’air sur le pneu est erroné, le rim ne peu prendre que 25psi maximum. Lorsque nous avons recu notre chariot il y avait un collant rose flash sur la boite qui spécifiais de ne pas gonfler les pneus a plus de 25 psi, oups! Mais Western Canoeing fut d’une grande aide, ils ont trouvé une compagnie à Winnipeg qui vende leurs produit et se sont arranger avec eux pour nous donner une roue de leurs chariot et Western Canoeing leur enverrais une autre roue dès que possible. Donc en moins d’une heure nous avons trouver une solution. Pendant que nous étions au téléphone avec Western Canoeing, John et Annette se sont empresser d’essayer de trouver une roue de rechange pour notre chariot. Étonnament ils avait trouver quelque chose qui aurais pu fonctionner, et je crois que John espérais vraiment pouvoir arranger le problème lui-même. Nous avons fais comprendre à John que se n’étais pas de sa faute et qu’on appréciais beaucoup son aide, le pauvre c’étais senti tellement mal! Plus tard une fois que nous avons la nouvelle roue en notre possession nous arrêtons dans un liquor store pour offrir un petit quelque chose à John et Annette. Nous leurs offrons une bouteille de whisky à l’érable du Québec, Sortilège! Nous avons passer une belle soirée à siroter du Sortilège en très bonne compagnie! 28 juin On quitte le comfort de la maison de John et Annette, direction le lac Winnipeg. Il fais super beau et chaud, en mi journée nous arrivons à une écluse, la première de notre voyage. De toutes évidence il n’y a pas beaucoup de canot qui passe ici, les gens semble surpris de nous voir. Une fois dans l’écluse on nous demande de remplir un genre de log book, type d’embarcation : canot, longuer de l’embarcation : 17 pied, nom de l’embarcation : Alberto Perso, destination : Montréal, retour : oneway! On se trouvais très drôle! L’autre coté de l’écluse il y a beaucoup de bateau à moteur donc beaucoup de vague pour notre petit canot, mais on s’en sort très bien! En fin de journée alors qu’on cherche un endroit ou camper on croise un camping, on décide d’aller demander si il serait possible pour nous de passer une nuit ici. Le propriétaire, Bill nous accueil chaleureusement et nous offre d’installer notre tente près de sa roulotte. C’est un très belle endroit et sommes très content d’y passer la nuit. 29 juin Journée de conger forcé, les vents sont fort, 40km/h nord, directe dans la face. En principe nous devrions se rendre sur le lac Winnipeg mais pas avec c’est grosse bourrasque de vent. Nous demandons à Bill et sa femme si nous pouvons rester jusqu’à demain, sa leur fais plaisirs! Nous avons de la chance en plus Mali a un ami de son âge, Kenyon, les deux se chamaille toutes la journée. Pour moi et Ben c’est une vrai journée de conger, Ben en profite pour faire une sieste car il ne se sent pas très bien. Plus tard en parlant avec Bill je réalise que Ben a probablement ue un coup de chaleur, car hier c’étais extrêmement chaud! Bonne chose qu’on prenne la journée off car il faut être en forme pour le lac Winnipeg demain. 30 juin Départ tôt, 8am nous sommes près à partir! Nous devons affronter le lac Winnipeg, le plus gros lac sur lequel nous allons pagayer à date. En arrivant à l’embouchure du lac on a l’impression de s’engouffrer dans le néant, le lac est calme, on ne voit pas de l’autre coté et la ligne d’horizon est à peine perceptible, le ciel et le lac ne font qu’un! En après-midi la chaleur intense s’installe, nous arrêtons pour une petite pause baignade, première baignade pour moi de l’expé. Une fois de retour sur l’eau on réalise que se ne seras pas facile de se trouver un endroit ou camper, car il y a beaucoup de chalet. Mais un peu plus loin on voit un île parfait pour nous installer et pas de chalet. Nous sommes épuisé, pas facile d’être sur l’eau avec cette chaleur intense. 1 juillet C’est la fête du Canada et on s’attend à voir beaucoup de monde sur l’eau. 9am on pars, je ne me sens pas particulièrment bien. Quelques heures plus tard j’ai un méga mal de tête et je suis tellement fatiguer, sa ressemble à un beau mix entre coup de chaleur et coup de fatigue. Pourtant j’ai bu beaucoup d’eau et je portais mon chapeau mouillé pour me rafraichir mais là mon corps me dit d’arrêter. Vers midi on arrête à Victoria beach pour que je puisse me reposer. Malgré qu’il y ait beaucoup de monde, je m’écrasse sur la plage et m’endors aussitôt! Benoit m’as construit un petit abris pour me garder à l’ombre, presque 3 heures plus tard je sort du coma. Je n’ai plus mal à la tête mais je me sens toujours faible, je mange un peu et hop de retour dans le canot. Nous ne pagayons que 2 heures, jusqu’à ce qu’on arrive dans une belle petite baie appeler Albert beach. Il y a des chalet mais il y a un peu de plage libre pour qu’on puisse se s’installer. Notre crainte est d’avoir des voisin sur le party car c’est la fête du Canada. En fin de compte il y a ue des feu d’artifice vers 11 pm mais moi et Mali étions déjà bien endormis. 2 juillet On se lève vers 7 am, l’objectif du jours sortir du lac Winnipeg et se rendre à la rivière Winnipeg. Il fais moins chaud et nous progressons bien, nous arrivons à l’embouchure de la rivière en après-midi. À notre grande surprise malgré que l’on remonte le courant nous avançons bien. Vers 18h nous arrivons à un barrage, avant de portager de l’autre coter nous prenons le temps de souper alors que Benoit fais une entrevue live à Alberta Primetime par Skype. Après le portage de moins d’un kilomètre on s’installe sur le bord de l’eau à un endroit ou nous avons plus ou moins le droit de camper mais bon, c’est pas la première fois! 3 juillet On se lève tôt, je n’arrive pas à aimer ca me lever tôt, c’est pas fais pour moi! Nous avons 3 portages de prévu donc pas de temps à perde. Le premier portage est pour passer un rapide, car remonter un rapide n’est pas chose facile! Notre seule option pour portager est sur le terrain privé de quelqu’un, heureusement il y a un homme donc nous allons lui expliquer notre situation. Il nous laisse passer avec plaisirs et nous dit qu’il voit plusieurs pagayeur par année portager sur sont terrain, donc rien d’anormal. L’homme nous offre un délicieux Fudgesicle avant de partir. Un peu plus loin nous avons un autre portage, un autre rapide à passer. Il y a un beau cap de roche sur la rive gauche donc le portage se fais facilement. La chaleur est intense donc on prend une petite pause baignade. Un peu plus tard un autre portage, nous devons passer un barrage et encore il n’y a pas de route qui se rend sur le bord de l’eau donc une fois de plus nous allons voir les propriétaires des deux maison ou nous voudrions passer. Nous leurs expliquons notre situation et nous laisse passer avec plaisirs, il y a même une des dame qui nous aide à amener nos sac en haut de la colline. Ils nous explique ensuite comment se rendre de l’autre coter du barrage. Petit portage de moins d’un kilomètre et hop de retour sur l’eau. Nous voulons se rendre jusqu’à l’autre barrage avant de finir notre journée. À date remonter le courant de la rivière se fais beaucoup plus facilement que ce que l’on croyais, mais pas pour longtemps. Juste avant d’arriver au prochain barrage la rivière devient très étroite donc le courant est très fort, tellement que nous n’arrivons pas à remonter le courant malgré que l’on pagaye le plus fort qu’on peut, je n’en reviens tout simplement pas! C’est là qu’une fois de plus l’expérience de Benoit nous aida à nous sortir de là. Nous avons remonté la petite section de courant fort en zig zag, un peu plus long que tout droit mais beaucoup plus facile! Une fois arriver au barrage il y a une mise à l’eau qui nous permet de sortir facilement et de faire le petit portage jusqu’à notre site de campement l’autre coté du barrage tous près de l`eau. 4 juillet Grosse journée en vue, on se lève tôt pour éviter les vent fort. En fin de matinée le gros vent se lève, bourrasque à 40 km/h, pour remonter le courant ce n’est pas facile. Mais comme si ce n’étais pas asser il fait extrêmement chaud malgré le vent et il y a de plus en plus de bateau à moteur sur l’eau. Donc vent de 40km/h plus beaucoup de bateau à moteur égale beaucoup de vague, on commence à être fatiguer. Plus tard on demande à un pêcheur si il connait un camping n’on loin d’ici ou on pourrais s’installer. Il nous dit qu’il est propriétaire d’un camping à quelques kilomètre d’ici et il pourrais nous accommoder, super! Nous nous dirigeons tranquillement vers le camping quand soudain un bateau à moteur s’approche dangereusement prochede notre embarcation, je commence à pas les trouver drôle les maudit bateau à moteur! Le bateau éteint son moteur et se rapproche encore de nous, de toute évidence il veut nous parler. L’homme dans le bateau nous regarde et dit « Benoit! » avec un accent anglophone. On est stupéfai,t mais qui est-il? Comment connais t-il Benoit? C’est alors que Benoit dit « your John’s brother! » WOW, c’est le frère de John chez qui nous sommes rester à Winnipeg! Comme John et Annette suive notre progression sur notre carte interactive ils ont vue que nous étions très proche de chez Lorne, le frère de John, ils ont donc contacter Lorne pour lui faire pars que nous étions tous près de chez lui. Comme la météo allais se gâter en soirée Lorne et sa femme on décider de venir à notre recherche et nous offrir de rester à leur chalet pour la nuit. Nous n’en revenons toujours pas, merci à la famille West pour leur générosité sans fin! Comme nous sommes dans notre canot et que Lorne et sa femme son dans leurs bateau à moteur, nous nous donnons rendez-vous sur la rive du lac dans environs 1 heures. Lorne et Debbie vienne nous y rejoindre avec leurs pick-up et trailer. Nous mettons notre canot sur leurs trailer et hop direction chalet de Lorne et Debbie. Nos deux hôtes nous offre chip, bière, baignade dans le lac, wow sa fais du bien! En soirée alors qu’on s’apprète à souper un orage intense débute, vent super fort, pluie torrentielle et tonnerre, ah que je suis contente de pas coucher dehors ce soir! Nous passons une super soirée avec Debbie et Lorne et allons se coucher tard. 5 juillet Je me lève à 11h, ah que sa fais du bien! On prend la matinée molo, Lorne et Debbie nous prépare un déjeuner de champion, crêpe, œuf, bacon, mmm! Notre but aujourd’hui étais de portager 17 km sur la route jusqu’à Whiteshell provincial park, on saute ainsi 70 km de rivière à contre courant. Lorne et Debbie n’en revienne tous simplement pas que nous allons faire ca, ils nous offrent finalement de venir nous reconduire au Whiteshell provincial park. Après avoir vue la route sur lequel nous allions portager j’étais très contente de ne pas l’avoir portager. La route étais très étroite et n’avais pas d’accotement, donc vraiment pas idéal. En fin d’après midi nous disons au revoir à Lorne et Debbie et un gros merci pour leurs extraordinaires générosités! Une fois sur l’eau nous pagayons environ 2 heures jusqu’au premier site de campement. Jolie site avec table à picnic et rond de feu. 6 juillet On prend l’avant midi molo, pêche, sieste. Nos corps commence à être fatiguer et si on veut finir notre expé faut apprendre à l’écouter et prendre du repos quand on en sent le besoin. Vers 13pm on quitte et on se dirige vers notre prochain site de campement qui est environ a 5km, donc encore une petite journée. Une fois arrive au site on s’installe, magnifique cap de roche sur le bord d’un rapide. Ben pêche et attrape un gros brochet pour souper qu’on agrémente avec petit légume et on fini le tous avec un verre de Sortilège! ;)
8 juillet Je me réveille à 10h! Moi et Ben prenons la décision de prendre une journée de conger car hier mon épaule droite étais douloureuse. Donc une journée de conger s’impose malgré que j’ai très hâte d’arriver à notre prochain ravitaillement. Au moins nous avons un super beau site. En après midi Mali pêche tous seul pour la première fois, moi et Ben gardons un œil dessu pour s’assurer que tous se déroule bien. Je regarde Ben et je lui dit « sa serais cool qu’il attrape un poisson! » Mais les deux on se regarde et on se dit « nah ». Et bien pas moins de 2 minutes plus tard Mali cri, j’en ai un! Mali a attrapé un beau brochet, asser gros pour le manger! Mon ti homme est tout fière de lui et s’empresse de remettre sa ligne à l’eau pour attraper un autre brochet pas moins de 1 minutes après! Malheureusement ce dernier c’est détacher et retomber à l’eau. Pas grave, nous en avons quand même un pour souper. Mali continu de pêcher pour une bonne parti de la soirée. 9 juillet Nous entrons en Ontario! Nous sentons toujours le courant de la rivière Winnipeg. Aujourd’hui il fais encore très chaud, nous voulons nous rapprocher le plus possible de Minaki, notre prochain ravitaillement. Les paysages sont très beau, cap de roche, verdure luxuriante. Nous arrivons au barrage de Whitedog que nous devons portager, environ 1 km sur route. De l’autre coter on commence à regarder pour un site ou s’installer. On trouve un super site juste en face d’un beau rapide. En installant la tente on réalise qu’il y a plein de plant de bleuet autour, Mali se bourre la face toute la soirée! 10 juillet Déjà ce matin il fais chaud, Ben et Mali en profite pour faire une p’tite baignade avant le départ. Une fois sur l’eau nous nous activons car nous avons une entrevue radio avec Radio-Canada à 13h et nous sommes hors réception cellulaire. À moins de 15 minutes de l’entreuvue nous avons finalement de la réception cellulaire, on s’arrête sur un cap de roche et Ben s’empresse d’appeler la journaliste. Après l’entrevue on fais une autre petite baignade et hop de retour dans le canot. Après quelques heures à pagayer nous arrivons enfin à Minaki au chalet de David, notre contacte pour le ravitaillement. David nous accueil chaleureusement, il nous fais visiter son chalet centenaire absolument magnifique. Après il nous offre à boire et nous avons droit à un délicieux souper. 11 juillet En se levant ce matin David avais déjà préparé le déjeuner, œufs, bacon, crêpe et café! Comme il fait très chaud on en profite pour se baigner, il y a un super beau quai avec chaise longue et parasol, on y passe quelques heures à relaxer. En soirée David invite ces voisins à souper avec nous. Lorsqu’il arrive nous faisons la rencontre de Bill, sa fille VCarolyne, sa petite fille et… Denis! Benoit connais Denis, le conjoint de Carolyne. Denis a enseigné à Benoit à l’UQAM lorsqu’il faisait son BAC. Pas besoin de vous dire que nous avons passé une très belle soirée! Mali a jouer toutes la soirée avec Ava, la fille de Denis. 12-13 juillet Le plan aujourd’hui relaxer, il fait chaud donc baignade! Demain sera une grosse journée car nos amis Mike et Martine de Canmore vienne nous rendre visite chez David. Nous attendons aussi impatiemment l’arrivée de l’équipage Les Chemins de l’Ord Bleu. Ils font une expédition de canot comme nous mais dans le sens inverse, ils sont parti de Montréal en avril et vont pagayer jusqu’à Inuvik dans les Territoires du Nord Ouest. Nos deux expé ont été récipiendaire d’une bourse de la Soiciété Géographique Royale Canadienne et de la Coop de Plein air MEC. Donc on a très hâte de voir tous ce beau monde demain! C’est le grand jour! Mike et Martine arrive plus tôt que prévu, nous allons donc les chercher en bateau à la marina de Minaki. Une fois de retour, nous leurs faisons visiter le magnifique chalet de David. On fini la visite en prenant un drink sur la grande terrasse. On annonce ensuite à Mike et Martine, que nous attendons de la visite spécial ce soir, Les Chemins de l’Or Bleu! En les attendant on profite de la chaleur sur le quai. Mali s’amuse dans l’eau avec Mike et papa. Malheureusement le beau temps fais place à la pluie, malgré tout nous sommes dehors à attendre les aventuriers. C’est sous la pluie battante que le premier canot apparaît, nous faisons la connaissance de Julien et Simon. Un deuxième canot arrive avec Valérie et Jeremy et ensuite le dernier canot avec Annick et Martin et le tout sous la grosse pluie! Comme Mike est avec nous et qu’il est monteur vidéo, il film le tout! Une fois tout le monde arriver nous montons au chalet. David a cuisiner une bonne parti de la journée, pain de viande, légume et sauce, ça sent très bon dans le chalet. Avant le souper c’est le temps des drinks, bière, vin et gin tonic coule à flow, et laisser-moi vous dire qu’après une longue journée à pagayer c’est bon en titi! On passe la soirée à échanger des anecdotes, des conseils sur les sections à venir, même Mali fais pars de ces expérience avec Simon qu’il écoute avec grand intérêt! David semble bien s’amuser aussi malgré le fais que c’est un party de Québécois, il prend des photos et film. Nous finissons la soirée très tard mais très heureux, seul Ben et Julien rester éveiller jusqu’au petite heure du matin pour échanger des cartes et conseil sur les section de rivière et lac à venir. 14 juillet Malgré que nous sommes tous aller au lit tard, tout le monde est debout tôt et encore une fois David se dévoue pour notre gang, œufs, bacons, et beaucoup de café! Pendant que Les Chemins de l’Or Bleu se prépare on jase et descend sur le quai. Il fait beau et chaud dehors, Mali dit qu’il veut aller se baigner, aussitôt Simon décide de sauter à l’eau avec Mali. Finalement on dit au revoir à nos nouveaux amis et se promettons de se revoir la fin de leurs expé. Mike et Martine passe la journée avec nous, en soirée nous sommes invité à souper chez un ami de Mike à Minaki. Avant de quitter pour le souper nous disons au revoir à David, un hôte et maintenant un ami incroyable. Merci David pour ces beaux moments vécus chez toi et avec toi! En début de soirée Tom, l’ami de Mike vient nous chercher en bateau. Nous faisons la rencontre des parents de Tom et sa copine. Nous passons une super belle soirée et la finissons en dansant au grand plaisirs de Mali! 15 juillet Ben et Mike regarde certain vidéo que Ben a fait durant le voyage et Mike semble très satisfait. Mike est notre mentor en ce qui consiste à réaliser un documentaire, il nous aide depuis les tous débuts. Il nous a conseillé quelle caméra acheter, nous a montrer à bien l’utilisé et comment faire de bonne shot. Mike va aussi nous aider à faire le montage de notre documentaire. En soirée Mike et Martine nous quitte, nous sommes seul dans le chalet de David pour la première fois, c’est grand avec juste nous 3. 16 juillet
Ce matin on fais une entrevue téléphonique avec CBC, après l’entrevue on en profite pour se préparé car demain c’est le retour sur l’eau. Ava la fille de Denis et Carolyne vient passer quelques heures avec Mali pendant qu’on s’organise pour notre départ demain. 17 juillet Avant de quitter le confort du chalet de David nous devons finaliser le blog, c’est beaucoup plus de travail qu’on le pensait. On ajoute des photos au blog et on post le tout! 4 juin L’objectif du jour, se rendre à l’embouchure du lac des Cèdres ou il y a une cabine de pêcheur sur pilotis ou nous allons pouvoir passer la nuit. Cette cabine est notre seule option de place ou coucher car nous serons dans un méandre de marécage ou la terre ferme est inexistante! Encore une fois nos amis, Gaétan, Roger, Francis et Gaétan 2, prennent le devant. Le vent de face nous ralenti toujours, surtout que Ben pagaye toujours tous seul. Le plan est de me reposer le plus possible pour être capable de pagayer sur les grands lacs ou mes coups de pagaie serons indispensable. En fin d’après-midi nous prenons une pause pêche dans une toutes petite rivière qui se jette dans la rivière Saskatchewan. Et bien se fut un succès, Ben attrape e beau poisson, Dorer et Brochet. Nous arrêtons pour préparer et se délecter de poissons frais! Avec un restant de pain banic que Solomon nous a offert quelques jours plutôt, je tente de faire une panure maison, on ajoute un peu d’épices et du beurre et le tour est jouer! Après le souper on retourne sur l’eau pour rejoindre nos amis un peu plus loin. Malheureusement l’objectif de se rendre à l’embouchure du lac des Cèdres échoue, le vent de face ne nous a pas aider mais nous avons aussi sous-estimer la distance. Donc se sera la dernière soirée avec nos amis, car malgré le fais que nous nous sommes pas rendue à l’embouchure du lac nos amis décide quand même de tenter la traversé du lac des Cèdres demain matin très tôt. Nous aimerions bien les suivent, mais la journée de vent de face a été dure pour Benoit et préfère avoir une bonne nuit de sommeil avec une petite journée de pagayage demain pour se rendre à l’embouchure du lac. On soupe pour la dernière fois avec nos amis, on se dit au revoir et bonne chance et allez up au lit, car il devrons se lever très tôt demain matin. Nous avons beaucoup apprécier pagayer en groupe mais sommes quand même content de se retrouver en famille. 5 juin Aujourd’hui nous planifions une petite journée, nous voulons nous rendre à l’embouchure du lac des Cèdres et dormir dans une cabine de chasseur sur pilotis. Nous nous sommes faites dire que c’était ouvert pour tout le monde, tant mieux car c’est notre seul option. Tranquillement pas vite, le décor change, la terre ferme disparaît et fait place à un labyrinthe infini de marécages. C’est magnifique, il y a une tonne d’oiseaux, un vrai sanctuaire! Finalement, on aperçoit la cabine sur pilotis et il y a un deck en bois où on peut facilement accoster notre canot. En arrivant devant la porte de la cabine, malheur, il y a un cadenas sur la porte, impossible d’entrer! Nous sommes dans un méandre infini de marécages où la terre ferme est inexistante… Il est 8 pm et il est hors de question de s’engouffrer dans le lac des Cèdres à cette heure! Donc, malgré que la cabine soit cadenasser, nous décidons de démonter la serrure et d’entrer quand même dans la cabine de façon « respectueuse »! En plus, de gros nuages de pluie commencent à envahir le ciel, c’est un cas de force majeure! Il y a plusieurs lits dans la cabine et c’est relativement propre, on se couche contents d’avoir un toit sur la tête. 6 juin 4h30 du matin, notre alarme sonne! Il pleut à boire debout, on reste couchés et remet l’alarme pour 5h00. La pluie cesse, c’est la cacophonie dehors, des chants d’oiseaux à faire bourdonner les oreilles, c’est incroyable. 5h30 nous sommes dans le canot. Mali est à moitié endormi, on l’installe confortablement dans son îlot et il se rendort vite.Benoit et moi sommes un peu nerveux, on quitte le confort de la rivière Saskatchewan pour s’engouffrer dans un lac immense avec une météo incertaine,gros nuage gris et vent. C’est la première journée que je pagaye depuis très longtemps et mon corps se sent bien, tant mieux car le défi qui nous attend n’est pas peu imposant. L’imposant lac des Cèdres s’ouvre devant nous, les berges commencent à s’éloigner de plus en plus de nous. Je me sens toute petite dans mon canot, c’est un nouveau feeling d’aventure et d’incertitude. Le ciel se dégage, le soleil sort et le vent disparaît, c’est comme si Mère Nature a senti notre nervosité et a tout simplement voulu nous dire, ça va bien aller. Quelques heures plus tard, le lac est un miroir, fallait le voir pour le croire, c’était tout simplement majestueux et quelle chance incroyable! Enfin, on voit l’autre côté du lac ou notre traversée se finit, les quelques derniers kilomètres avant la rive me semble interminables! J’ai les bras morts mais pas de douleurs comme auparavant. 12 heures plus tard on touche terre! On se fait accueillir par des autochtones qui travaillent pour Manitoba Hydro. Ils sont très gentils et généreux, ils nous offrent de la nourriture et même de rester coucher dans leur petite maison si on le désire. Malgré leur offre, nous optons pour notre tente et passons une excellente nuit! 7 juin On commence la journée avec un portage de 5 kilomètres sur une route de gravier. Ça fait du bien de travailler d’autres muscles. Le portage nous prend presque toute la journée, le chemin de gravier était raboteux ce qui nous faisait progresser lentement mais sûrement. Au bout de la route de gravier il y a une enseigne qui explique l’histoire du portage qu’on vient de faire. Ce même portage a été fait par les hommes blancs pour la première fois en 1750, wow! On vient de prendre plusieurs heures pour portager notre canot avec notre super équipement ultra compacte et léger et avec notre super «cart» à canot. J’ai peine à imaginer l’ampleur de la tâche pour les hommes de cette époque, j’ai énormément de respect pour nos ancêtres! Donc on arrive à une route mais pas encore au lac Winnipegosis… pas de route, pas de trail… Ah bien premier vrai portage « bush wack »! Pas très long, peut-être 20-30 mètres mais quand même. Mon chum c’est le meilleur, on passe à travers ce défi bien plus facilement que ce à quoi je pensais, tant mieux! Hello lake Winnipegosis! Alors vous pensez que le lac des Cèdres était gros… et bien moi aussi mais le lac Winnipegosis est un monstre à comparer au lac des Cèdres! Une fois sur l’eau, nous sommes chanceux. Le lac est calme avec un ciel gris causé par les feux de forêt dans le nord. Comme il est tard, nous cherchons un site où camper, une île idéalement, mais pas d’île à l’horizon. Les berges sont quasi inexistantes avec une forêt très dense qui va jusqu’aux abords du lac. Après un moment Ben voit une très petite île au loin et en regardant avec les jumelles il voit du sable, une belle petite plage de sable. En arrivant sur l’île elle est petite mais il y a quelques arbres et un beau spot où installer notre tente, donc c’est ici qu’on s’installe. Vers minuit, alors que moi et Benoit venons de nous coucher, le vent se lève… Benoit me demande si j’ai bien installé les piquets qui ancrent notre tente au sol. Bah, j’ai fait de mon mieux mais on est sur du sable, c’est pas ce qu’il y a de mieux. Soudain une gros rafale de vent frappe notre tente. C’est alors qu’on se dit qu’il faut sortir pour mieux ancrer la tente. Une fois sortis de la tente une autre grosse rafale nous frappe et l’inimaginable arrive… la tente est emporter au vent avec Mali qui dort dedans! Tout se passe tellement vite, je vois la tente rouler et se diriger vers l’eau, le vent ne se calme pas, ça fait peur! Ben saute sur la tente pour l’arrêter, soudain Mali commence à pleurer, quel réveil brutal! Je le rassure vite en lui expliquant la situation, le son de nos voix le rassure et mon petit soldat se calme. Nous sommes convaincus que ce vent va amener de la pluie donc vite il faut trouver une place à l’abri du vent et de la pluie. Nous trouvons un endroit tous près d’un arbre qui va nous permettre d’attacher la tente et de bien l’ancrer. On décide de laisser Mali dans la tente pour qu’il reste au chaud et qu’il soit protégé de la pluie malgré qu’elle soit complètement écrapou! On finit par installer notre tente de peine et de misère et d’y installer une bâche pour solidifier le tout. Pendant l’installation, moi et Benoit pensons qu’il y a une plante à épines non loin car nos jambes nous brûlent mais nous n’arrivons pas à trouver la vicieuse plante. Soudain je la vois et la reconnais, l’ortie royale, mauvaise herbe quelque peu velu qui, lorsqu’en contact avec la peau, donne une sensation de brûlure. En regardant un peu mieux autour de nous, je vois que nous venons d’installer notre tente sur une tale d’ortie royale! Ah pis trop tard on va se coucher. Une fois dans la tente on réalise que le plancher n’est pas très droit, il est plutôt en forme d’entonnoir… pas grave on a juste dormi bien collés les uns sur les autres. 8 juin On se lève fatigués après une nuit mouvementée mais heureusement le vent a tomber. Une fois sur l’eau c’est très calme, on pagaye quelques heures mais la fatigue nous rattrape vite. Vers 4pm, nous décidons d’arrêter pour la journée sur une petite île de roche, une très petite île, je ne suis pas convaincue que ce soit une bonne idée, mais Ben me dit » le vent est mort, ça va bien aller. » Bon ok, de toute façon je suis fatiguée et j’ai pas envie de pagayer plus loin. Installer et ancrer notre tente sur une île de roche ce n’est pas plus facile que sur du sable. Mais le bon côté d’une île de roche c’est qu’il y a beaucoup de grosse roche qui nous aide à ancrer notre tente. Nous installons aussi une bâche par-dessus pour s’assurer qu’elle ne parte pas au vent si jamais vent il y a. Ce soir-là, nous nous sommes couchés un peu plus tôt et nous nous sommes endormis très vite. Vers 1 heure du matin, le vent se lève… un très gros vent. Ben et moi sommes réveillés et quelque peu nerveux. Nous entendons les vagues déferler sur le bord de l’eau, elles semblent se rapprocher. Ben décide de sortir pour s’assurer que tout est sous contrôle. Moi je reste dans la tente pour faire du poids et soudain une grosse rafale de vent frappe la tente et fait s’affaisser la partie ou Mali dort. Vite je relève la partie affaissét avant que Mali ne se réveille, et cet action de soutenir la tente, je l’ai fait pour environ 2 heures! Des bourrasques de vent de 50 km/h, il n’y a pas beaucoup de tente qui peuvent soutenir ça. Pendant ce temps, Benoit creuse une tranchée car le vent fort provoque des marées de vent et l’eau se rapproche dangereusement de notre tente. Il essaie aussi de construire un petit muret pour empêcher l’eau de se rapprocher. Pendant tout ce temps Mali dort profondément, tant mieux! Vers 5h00 du matin le soleil se lève et le vent se calme un peu, nous nous endormons, 45 minutes plus tard, on se fait réveiller une fois de plus par des bourrasques de vent intense. 9 juin Il est 6 heure du matin et nous décidons de quitter cet enfer de vent pour un endroit plus tranquille et sécuritaire. Mais quitter cet île n’est pas chose facile, le vent intense crée de grosses vagues déferlantes dans lesquelles nous ne pouvons pagayer. Donc nous décidons de mettre Mali dans le canot et d’escorter le canot en marchant dans l’eau à côté de notre embarcation, ce qui nous permet de se rendre dans un endroit où les vagues étaient plus petites et donc d’embarquer dans notre canot et de pagayer environ 1 km vers une plage à l’abris du vent. On déjeune et dodo, on a du sommeil à rattraper! 10 juin On se réveille en forme, tant mieux une longue journée nous attend! Le lac est calme ce qui nous permet de faire environ 60 km. On finit notre journée sur une grande plage rocheuse et installons notre tente loin de l’eau juste à l’entrée de la forêt. Quand soudain le vent se lève… j’ai carrément eu l’impression que Mère Nature me disait : vraiment, tu ne vas pas te protéger du vent plus que ça après les deux nuit blanches que tu viens de passer! Donc on a déplacé la tente dans le bois, bien protégée du vent et soudain le vent a arrêter. 11 juin À 8 am nous sommes sur l’eau, nous voulons faire une longue journée car la météo de demain n’est pas idéale, pluie et vent fort. Aujourd’hui on a une superbe température, soleil avec petit vent de dos. En soirée, on arrête sur une île pour souper et on repart après. À peine 5 minutes après notre départ, on aperçoit un ours sur le bord de l’eau, toujours bien contente d’apercevoir un ours en direct de notre canot sur l’eau. Tout de suite après, on voit un énorme nid d’aigles à têtes blanches, tellement gros, aussi grand que moi, 5 pieds 4 au moins! Les aigles à têtes blanches sont des oiseaux très impressionnants et nous aimons les observer, nous prenons des photos et vidéos. Cliquez ici pour modifier. 12 juin Journée de congé et c’est la fête à Benoit! Nous sommes dans une magnifique baie avec plage de sable. Malgré la pluie du matin moi et Mali préparons des crêpes bonhomme sourire pour papa! Plus tard dans la journée, quand il y a une éclaircie Mali et Benoit en profite pour se baigner. 13 juin Malgré la météo incertaine, vent fort et rafale nous décidons quand même de partir. Les premières heures se font super bien, nous avons du soleil avec un peu de vent de dos. Ce sont les 10 derniers kilomètres de la journée qui se sont gâtés avec le vent qui souffle de plus en plus fort. Bon, on en profite quand même car nous l’avons dans le dos donc la voile est sorti et on surf mais non sans remarquer les vague qui deviennent de plus en plus grosses. C’est à 5 kilomètre de la fin du lac que les choses se compliquent, le vent lève des vagues massives, de loin les plus grosses que nous ayons pagayées. Quelques secondes d’inattention et hop le canot se retrouve complétement de côté, à un cheveu de chavirer! Il faut agir vite, ma réaction est de lâcher ma pagaie avec ma main droite et d’agripper le dessous du bateau qui pointe pratiquement vers le ciel! Je suis quelque peu paniquée, j’aimerais voir comment va Mali! Benoit fait un méga appui vers la droite avec sa pagaie ce qui nous ramène à plat, ouf. Il faut agir vite les vagues s’enchainent et deviennent de plus en plus grosses, nous décidons de retourner sur la rive. Mais pour retourner sur la rive, nous devons tourner le canot ce qui est une opération délicate dans ces vagues, nous réalisons vite que ce ne sera pas possible. Donc durant environ 1 heure 30, nous essayons plusieurs fois de retourner à la rive mais sans succès. Les vagues sont massives, quand je suis sur le dessus d’une vague, Benoit qui est assis derrière est dans le creux de la vague. Notre canot a 17 pieds de long et pourtant à chaque vague j’ai l’impression qu’on va se faire avaler par les vagues, nous sommes en train de perdre la bataille. C’est à ce moment que Ben dit; je n’aime vraiment pas ça, je ne sais plus quoi faire! Benoit c’est le capitaine, mon capitaine vient de dire qu’il ne sait plus quoi faire! J’ai le cœur qui débat, je travaille fort pour que la panique ne prenne pas le dessus. Après quelques minutes nous décidons de tourner le canot entre deux vagues et de tenter de surfer les vagues géantes jusqu’au bord. Une fois tournés, une vague nous prend d’assaut et le derrière du canot monte et ensuite le devant de canot se retrouve sur le dessus de la vague, je suis tellement haute que j’ai de la difficulté à mettre ma pagaie dans l’eau! La rive se rapproche, Benoit réussi à garder le canot droit et on touche finalement la terre ferme. Je suis dans tout mes états, je ne veux pas retourner sur l’eau, j’ai vraiment eu peur. Mali dit; il y avait de grosses vagues c’était cool hein? NON, non pas cool, moi et Benoit essayons d’expliquer à Mali que ce qui vient d’arriver n’était pas facile quoi que nous n’ayons jamais été en danger de mort. Question de se calmer un peu on décide de souper sur cette longue et très mince péninsule. On installe une bâche pour couper le vent intense. Pendant que nous mangeons nous essayons de trouver une façon de partir d’ici, car en ce qui me concerne il est hors de question que je retourne dans le canot! Nous décidons de marcher dans l’eau tout près de la rive en escortant le canot avec Mali dedans. Nous avons marchés dans l’eau pendant presque 1 kilomètre avec par moment de l’eau jusqu’à la taille. Finalement nous trouvons un endroit avec moins de vagues qui nous permet de retourner dans le canot et de pagayer jusqu’à la fin du lac Winnipegosis! Nous trouvons le chemin sur lequel nous devrons portager demain et faute d’être trop fatigués pour trouver mieux, nous décidons d’installer notre tente sur le chemin, bonne nuit! 14 juin Après la journée éprouvante d’hier, on fait la grasse matinée. Un peu plus tard, on commence avec un portage de 5 km jusqu’au lac Manitoba. Je suis bien contente de commencer la journée sur la terre ferme, pour être honnête je n’ai pas du tout le goût de retourner sur l’eau. En arrivant devant le lac Manitoba, le vent est calme et c’est beau, mais je commence à connaître Mère Nature, ça veux rien dire ce petit moment de calme, il faut rester à l’affût! La première heure sur le lac se fait bien, on reste proche de la rive. Nous arrivons à un endroit où nous devons faire une traversée de 5 km pour se rendre l’autre côté d’une pointe. Je n’ai vraiment pas envie de faire cette traversée, je n’ai pas un bon feeling. On décide donc d’arrêter pour se reposer et voir si la température devient propice pour notre traversée. On pouvait apercevoir au loin un couloir de vent dans lequel nous devrions pagayer pour traverser à la pointe. Nous avons pris la sage décision d’attendre à demain. 15 juin Nous nous levons tôt en espérant avoir moins de vent pour la traversée. Tout se passe bien, nous avons même sorti la voile à la fin de la traversée. Par contre, le vent est devenu de plus en plus fort, ce qu’on redoutait. Nous sommes donc restés très près de la rive, ce qui ne rendait pas la tâche plus facile mais plus sécuritaire. Nous avons fini notre journée dans une superbe baie avec plage de sable. Malgré Mère Nature qui nous en a fait voir de toutes les couleurs, les grands lacs c’est magnifique, je les ai d’ailleurs baptisés «oasis inhospitalier», je trouve que ça leur va très bien! 16-17 juin Une autre belle journée sur le lac Manitoba, pas de vent avec beau gros soleil. Nous avons fait une bonne distance et finissons notre journée sur une autre belle plage de sable. Demain nous aurons un départ tôt car il devrait y avoir des orages en après-midi. Vers 8 am nous sommes sur l’eau, l’objectif est de se rendre à The Narrows. Pour aller plus vite nous aurions pu faire une longue traversée mais on feel pas trop la traversée donc on pagaye pendant un bout tout près de la rive. Mais tranquillement pas vite on commence à se faire entourer de gros nuages gris, vite on tente la traversée et on pagaye comme des brutes! J’ai les bras morts mais heureusement nous voyons The Narrows au loin. Ça fait environ 2 semaines que nous n’avons pas croisé d’autres êtres humains, nous espérons trouver à The Narrows un restaurant pour diner et se protéger des orages. À notre grande surprise il y avait un beau grand restaurant où nous avons dîné et regardé passer l’orage. Une fois terminés, on se dirige vers notre canot, il ne pleut plus mais le vent est ridiculement fort, on ne peut pas retourner sur l’eau. On retourne au restaurant et la serveuse nous dit qu’il y a un hotel rattaché au restaurant, hummmm. Et bien on a décidé de se gâter et de se prendre une chambre d’hôtel avec un hot tub dans la chambre! 18 juin Après une bonne nuit de sommeil nous sommes de retour sur l’eau en forme. Il fait beau donc on se tape une bonne journée. Lorsqu’on commence à chercher pour un site de campement on réalise qu’il y a beaucoup de chalet et que ça ne sera pas facile de se trouver un petit spot. Un peu plus loin on voit plusieurs véhicules récréatifs, ça donne l’impression que c’est un camping, mais ni nos cartes ni nos gps ne montrent un camping. Nous décidons d’arrêter et de demander si nous pouvons camper ici. Nous faisons la rencontre de Patti, la propriétaire du tout nouveau site de camping. Elle nous accueille chaleureusement et nous offre un coin de sa propriété pour notre tente. 19 juin Nous prenons congé dû au vent fort et possibilité d’orage. Ce matin, mes hommes m’ont laissé dormir jusqu’à 11 am pendant qu’eux aidaient Patti à planter des arbres. Pour le diner, Patti nous invite chez elle et après elle nous fait visiter son petit village, Amaranth. En soirée, nous sommes invités à souper par un couple qui ont un véhicule récréatif sur le terrain de Patti. Nous avons passé une belle soirée en très bonne compagnie. 20 juin Nous disons au revoir à Patti et hop de retour sur l’eau. Il fait super beau avec très peu de vent c’est magnifique, on peut difficilement distinguer la ligne d’horizon car le bleu du ciel est le même que le bleu de l’eau! En fin de journée, nous arrivons à Big Point, une baie sablonneuse avec beaucoup de chalets très collés les uns aux autres, ça ne sera pas facile de se trouver un spot de libre. Nous arrêtons près d’un endroit que nous pensons être libre mais pour être certains nous allons demander aux gens les plus près. Nous rencontrons Carl et Heather qui nous offrent tout de suite de s’installer sur leur terrain et de les joindre pour un feu. Nous y avons aussi rencontré leur fils et petit-fils Ty. Mali et Ty se sont bien entendus et on joués ensemble toute la soirée. 21 juin – jour 50! Aujourd’hui c’est notre dernière journée sur le lac Manitoba, il fait beau et chaud et nous avons même eu droit à un peu de vent de dos. En après-midi nous avons pris une pause à Lynch Point, qui est un camping saisonnier privé. Question d’être sûr de pouvoir y arrêter pour quelque heures nous allons demander au propriétaire si nous pouvons prendre une pause sur leur terrain. Ils acceptent avec joie et nous donne plein de bonnes choses comme; de la crème glaceé, des bonbons et des liqueurs, c’est Mali qui était super content! En plus il y avait des enfants qui jouaient dans l’eau donc il a pu s’amuser avec eux. Vers 3 pm nous sommes dans notre canot direction le canal de diversion. En route, le ciel s’ennuage et on entend du tonnerre, on se dépêche et nous arrivons juste à temps. Nous avons tout juste le temps d’installer la tente et la pluie et le vent commençèrent quelques minutes plus tard. J’ai fait l’erreur plus tôt de dire au lac Manitoba que je n’allais pas m’ennuyer de lui et bien il nous l’a fait payer toute la soirée en nous fouettant avec le vent et la pluie. La morale de cette histoire : respectez les grands lacs et respectez Mère Nature! 10 mai On se lève à 8 am, en même temps que le vent de face. Mon corps a mal, j’ai sérieusement peur de me blesser si on continu ainsi. J’essaie de modifier ma technique de pagayage un peu mais sans grand succès, le vent de face veut ma peau! 11 mai Nuit très froide, moi et Mali avons eu froid donc nous sommes restés coucher plus tard ce matin question de profiter des rayons de soleil qui réchauffe notre tente. Au moins le reste de la journée était confortable. 12 mai Je me lève joyeuse à l’idée d’avoir une petite journée pour se rendre à North Battle Ford, 4-5 heures à pagayée avec vent de face, bien sûr! ;) Quelque minute après le départ, Benoit se rend compte que nous ne sommes pas ou il pensait… Pas toujours facile de se retrouver avec les cartes et GPS! Nous sommes donc à 9 heures de pagayage avec vent de face de North Battle Ford. Ceux qui me connaisse m’ont déjà entendu dire, quand c’est trop facile y a pas de mérite, let’s go Mère Nature j’accepte le challenge! Durant la journée nous voyons notre premier ours, il traverse la rivière à la nage, et nous qui pensions être plus en sécurité sur une île! Tout près de North Battle Ford nous voyons un orignal, c’est tellement beau et majestueux, on adore regarder la faune. 19h on arrive à North Battle Ford! Comme il est trop tard pour notre ravitaillement on décide de camper à la mise à l’eau, pas supposé mais bon! 15 mai La journée commence relaxe, on n’est pas pressé, on a un super beau spot sur une grande plage de sable, Ben et moi relaxons sur le bord du feu pendant que Mali dors encore. Malgré la bonne nuit de sommeil Mali se réveille bougon et nous avons droit à toute une crise! Par moment c’est pas facile de faire du plein air avec ces enfants, en voilà un bon exemple. Ce n’est pas parce qu’on est en camping qu’on a plus besoin de faire de la discipline! Bref un début de journée silencieux dans le canot mais qui c’est bien terminé comme toujours! 16 mai On se lève tôt car ils annoncent de gros vents en après-midi, pourtant en matinée c’est le calme plat, difficile d’imaginer qu’il y aura de grosse rafale de vent. Et bien quelques heures après notre départ nous nous approchons d’une pointe et nous pouvons voir au loin des vagues… bah, on passe la pointe en se disant que le vent vient de se lever, rien d’inquiétant, et bien il venait peut-être de se lever mais il était déjà bien fort. Boom, de grosse vague, de loin les plus grosse que nous avons eu depuis le début de l’expé. Nous nous attendions à ça, on décide donc de traverser la rivière et d’arrêter sur une plage de sable question de laisser passer le vent. Après quelques heures à attendre on réalise que le vent ne passera pas de sitôt, on couche ici! 17 mai Le lendemain matin le vent est toujours bien présent et on commence à douter que nous serons capable de pagayer aujourd’hui. Nous attendons patiemment et décidons en après-midi de quitter le confort de la plage. On se prépare à la guerre, car malgré que le vent diminue un peu il y a toujours de bonne rafale! Et bien le vent n’a que diminuer tout au long de la soirée, nous avons été chanceux, merci mère nature! Après cet petite aventure de vent et grosse vague je comprends que le vent sera omni présent dans ce voyage, que ce soit comme ennemi, un gros vent de face ou bien notre meilleur ami, un beau gros vent de dos! 18 mai Rien de très excitant dans la journée d’aujourd’hui sauf que nous avons pas ue de vent… pas de vent de dos et surtout pas de vent de face, oui oui! Mon épaule en est très contente, mais ça ne va pas mieux et sa commence à sérieusement m’inquiéter. 19 mai Et bien aujourd’hui sera une journée bien différente des autres… mère nature nous offre du vent de dos, alléluia! Un autre signe que cette journée allais être spécial, en déjeunant sur notre belle plage de sable, on aprecois un orignale qui marche dans la rivière, quelle belle bête! Quelques heures après le départ nous recevons un message via notre InReach. Une dame qui vit non loin de Prince Albert, qui sera notre prochaine destination, nous offre d’aller prendre une douche chez elle et même d’y rester coucher pour la nuit. Elle nous explique qu’elle habite à 30 minutes de PA et qu’elle et son mari ont un trailer fermé pour y transporter notre canot. Wow… mais pourquoi être aussi gentil! On ne les connaît pas du tout! Ben et moi hésitons mais décidons après quelques minutes d’accepter leurs offres. Nous rencontrons donc Debbie à la mise à l’eau de PA, elle a c’est trois petit enfants avec elle donc James 4 ans, avec qui Mali a connecter immédiatement! Debbie nous explique que son mari est en route avec le trailer et devrais être ici dans quelque minutes. Non comprenons que le trailer ne leurs appartient pas mais qu’ils sont allés voir la compagnie Flaman qui loue des trailer en leurs disant vous aller nous aider à les aider! Wow on n’en croit pas nos oreilles! Ensuite Debbie nous dit qu’elle a contacté plusieurs média qui devraient aussi être ici dans quelques minutes, mais ils ont pensée à tout! Fred, le mari de Debbie arrive avec le trailer et nous mettons vite le canot et toute nos chose dedans pour se dirigé vers Christopher Lake ou habite Fred et Debbie. En route je demande à Debbie ou a-t-elle entendue parler de nous et pourquoi faire tout ça pour nous, de pure inconnu! Elle nous a vue sur le site internet de Global a qui nous avions offert une entrevue peu avant notre départ et depuis suivais notre progrès via nos média sociaux. Lorsqu’elle vue notre appel à tous pour une douche elle sauta sur l’occasion de nous aider. Sa nous fais chaud au cœur de voir la générosité de ce couple! En arrivant à leur magnifique maison nous faisons connaissance avec leurs fille Meghan et son mari Joe avec qui nous avons ue une superbe connexion. Nous avons donc passé la soirée en leurs compagnie a regarder nos enfants jouer ensemble comme s’ils était amis depuis toujours. Enfin de soirée une fois les enfants coucher ils nous ont offert d’aller prendre un spa pour relaxer! 20 mai il est déjà tant de quitter nos nouveaux amis de PA, mais nous nous sommes tellement bien entendues avec Meghan et Joe que nous nous sommes dit qu’il serait vraiment sympathique de se revoir dans quelques jours a Nipawin à quelques heures de routes de chez eux. Hop, on est de retour sur l’eau avec un petit vent de dos! On profite du vent pour se laisser dériver et pendant ce temps Ben appel nos famille pour leurs compter cet belle rencontre. 21 mai Enfin une belle journée chaude! J’arrive a sortir de mon sac de couchage plus rapidement avec cet chaleur. Après déjà quelques minutes à pagayée, mon épaule commence déjà à faire mal. Je me meurs de pagayer avec tous c’est beau petit rapide! Moi et Ben prenons la décision que demain je ne pagayerai pas question de reposer mon épaule. 22 mai Sa fais déjà 3 semaines que nous sommes parti, je me sens dans mon élément, la vie de ville et de maison ne me manque pas. Je m’ennui juste de ma physio… Je sais que pour guérir mon épaule sa prend du temps, beaucoup de temps mais ce n’est pas évident sa en expé de canot. Mais mère nature semble coopérée, car malgré le fais que je ne pagaye pas aujourd’hui nous avons un vent de dos donc on sort la voile et on surf toutes la journée! 23 mai Aujourd’hui l’objectif se rendre à Nipawin! Nous aurons aussi notre premier portage! En arrivant au barrage nous mettons notre canot sur notre cart et roulons le tous vers l’autre coter du barrage mais… il y a une clôture, nous sommes embarré, impossible de traversé! Il n’y a personne au barrage car c’est samedi. Nous appelons donc SaskPower qui gère le barrage, environ 1 heures plus tard un employé de SaskPower est venu nous ouvrir la clôture et nous avons pu continuer notre portage jusqu’à l’autre rive. Une fois de retour sur l’eau le vent était maintenant de face et assez fort, heureusement nous avions environ 2 heures avant d’arriver à Nipawin. Nous arrêtons donc à la Marina Twin de Nipawin. Nous faisons tourné beaucoup de tête, de toute évidence il n’y a pas beaucoup de canot qui accoste ici! On décide de passer deux nuits au camping question de se reposer et aussi passer une journée avec Meghan et Joe de PA qui viendrons nous rejoindre avec leurs enfants! 24 mai Nous avons la confirmation que nos amis de Prince Albert, Meghan et Joe sont en route pour Nipawin avec leurs enfants. Mali est impatient de revoir son ami James! Une fois les amis arriver nous jouons relaxe au site de camping, car il fait vraiment chaud. Plus tard nous allons jouer une partie de mini putt au gros soleil… sa creuse l’appétit. On a fini la soirée au resto de la Marina avec une belle vue sur la rivière et le coucher de soleil, que sa fais du bien! 25 mai Aujourd’hui nous pagayons sur notre premier gros lac, le lac Tobin! Quoi que beaucoup plus petit que les autres lacs qui nous attendent au Manitoba. A ne pas oublier que je ne pagaye toujours pas! Donc belle journée avec un lac relativement calme, enfin de journée nous faisons une petite traverser qui nous prend 45 minutes. Nous arrivons a un aire de picnic, ou disons plus tôt à ce que nous pensions être un aire de picnic. Sa ressemblais plus tôt à un camping clandestin hippie. Il y avait de long mur fais de bois, c’étais vraiment jolie. Après avoir fait le tour nous réalisons qu’il n’y a personne, donc nous faisons un feu pour vite manger. Il est 19h et nous commençons le souper. Après le souper, Ben veux qu’on fasse une grosse traversé qui va nous prendre environ 2 heures pour se rendre à l’autre rive! En plus que le soleil se couche lentement je n’ai pas un bon feeling car de toute évidence nous allons terminer dans la noirceur. Ben me demande de lui faire confiance et c’est ce que je fais mais avec un nœud dans l’estomac. 20h on saute dans le canot pour la grande traverser, tout est calme, tant mieux! 30 minutes après le départ, le vent se lève doucement, heureusement c’est un vent de dos, mais à ne pas oublier, le vent amène aussi les vagues… Graduellement les vagues deviennent de plus en plus grosse et je n’aime pas ça du tout, l’autre rive semble toujours très loin en plus du soleil qui nous quitte! Nous nous rapprochons de la rive ce qui est une bonne chose et une mauvaise chose, proche de la rive les vagues deviennent déversante et plus difficile à gérer pour le canot. Nous cherchons désespérément la mise à l’eau à coter du barrage! 10 :45pm nous arrivons complètement épuiser mais heureux!
27 mai La forêt et la rivière change durant la journée, la forêt devient plus dense la rivière plus étroite, nous aimons c’est changement. Durant la journée nous croisons quelque cabane de chasse mais sans jamais voir personne. En soirée quand nous commençons à chercher pour un endroit ou mettre notre tente nous apercevons une maison et il y a quelqu’un, nous décidons d’arrêter. Un homme à la peau foncé vien nous voir, Ben lui demande ''are you Solomon? Yes'' Ironiquement nous avions entendue parler de lui lorsque nous étions à Nipawin. Solomon fais de la course de canot er semble être très connu dans le coin. On lui dit donc ''we know who you are!'' et lui de nous réponde ''I know who you are too!'' Wow le monde est petit, la femme de Solomon nous a contacter via nos média sociaux il y a quelques semaines car elle faisait une expédition de canot avec ces élèves sur la rivière Saskatchewan et elle espérait nous y rencontrer. Après quelques minute à jaser avec Salomon, il nous invite à passer la nuit chez lui, disons qu’il nous a eu quand il a dit qu’il avait un sauna, ooh! Benoit semblais exciter à l’idée de passer du temps avec un champion de canot, et avec raison, Solomon est tous un personnage. Sa maison est situer sur le bord de la rivière Saskatchewan, la seul façon de se rendre chez lui c’est par bateau. Il a un grand terrain avec plusieurs petites cabanes, nous avons d’ailleurs passé la nuit dans une des cabanes. Il vit sans électricité, en fais il a l’électricité mais avec une génératrice mais n’a pas l’eau courant. Ce n’est quand même pas à tous les jours que tu rencontres quelqu’un qui vit comme ça, moi et Ben sommes très impressionnés! En fin de soirée il nous offre d’aller prendre un sauna et une douche, car malgré le fais qu’il n’est pas l’eau courante il est assez ingénieux pour avoir construit un sauna et une douche, nous avons tout simplement adoré! Maintenant on veut un sauna! 28-29 mai On quitte Salomon et on entre dans le delta de la rivière Saskatchewan, un vrai labyrinthe! Une chance que Ben est bon avec les cartes, boussole et GPS. Ce n’est pas chaud dehors et bien sûr notre ami le vent de face est bien présent, donc vers 16h on décide d’arrêter sur une ile de sable, c’est vraiment jolie mais pas du tout à l’abri du vent! 1 heure plus tard on voit un canot avec deux gars passer juste à coter de nous, wow c’est quand même rare! Ben leur lâche un cri, il se retourne vers nous plus ou moins surpris de nous voir. Ils nous demandent, ''are you the family paddling to Montreal?'' yeah! Ben et moi avons soudainement une bonne idée de qui ils sont, car la veille nous avons parlé a un de nos amis d’Edmonton qui nous a parler de c’est deux gars qui pagaye de Rockie Mountain House à la Baie d’Hudson et qui on commencer leurs expé pas mal en même temps que nous. Nous leurs demandons donc ''are you the guys paddling to the Hudson Bay?'' Ils nous répondent, Oui! Ils se tournent et viennent à notre rencontre, ils sont francophone, on en revient tous simplement pas! Nous faisons donc la rencontre de Roger et Geatan, deux gars super sympathique. Il décide de s’installer avec nous pour la nuit. Nous organisons donc un festin de pêche sur le feu. Roger montre à Benoit comment fileter un poisson, question d’y avoir moins d’arrêtes! ;) En jasant avec les gars on se rend contre qu’ils ont aussi entendu parler de Solomon mais ne l’avais malheureusement pas rencontré. Et bien quelque heures plus tard on entend un bateau à moteur au loin, ah bin c’est Salomon et sa femme! Ils arrêtent et ont passé la soirée avec nous. Quand même incroyable, nous somme au milieu de ''now where'' et on rencontre deux canoteur francophone, Salomon et sa femme, se fut une soirée mémorable! 30 mai Nous nous sommes tellement bien entendues avec Roger et Geatan que nous avons décidé de pagayer ensemble aujourd’hui. La journée commence en sortant du delta et un peu plus tard on a un beau gros rapide de classe 3, pas trop dure avec une belle ligne. En fin de journée on trouve un beau site de campement avec Roger et Geatan, nous nous entendons tellement bien avec eux que nous nous sommes suivis jusqu’à The Pas au Manitoba. 31 mai Aujourd’hui ont devrait arriver à The Pas, notre prochain ravitaillement! Benoit pagaye toujours tous seul car mon épaule ne va toujours pas mieux, sa va prendre plus que du repos! Malgré le fais que Ben pagaye tous seul il garde le rythme et réussi à suivre Roger et Geatan qui sont quand même assez rapide. En fin d’après-midi nous arrivons chez Terry à The Pas. Terry est le contact que nous avons trouvé pour nous aider avec notre ravitaillement de nourriture. Comme Roger et Geatan étais un peu plus rapide que nous ils sont arrivés chez Terry avant nous ou ils sont été accueillis chaleureusement. Nous prenons le temps de relaxer un peu et jasons avec Terry et sa femme Rose. Je leurs fais part de mon problème d’épaule, aussitôt Rose me parle de son massothérapeute et Terry de sa Chiro. Je décide alors de prendre rendez-vous avec les deux, j’en ai bien de besoin! En soirée nous nous dirigeons a l’hôtel de Kikiwak ou nous avons décidé de rester avec Roger et Geatan pour deux nuit. 1 juin On passe une bonne parti de la journée à nettoyer notre canot qui est plein de bouette et à pacter la nourriture. En soirée je vais à mon rendez-vous chez le masso, sa fais tellement de bien, demain sera le chiro! On soupe à l’hôtel avec Roger et Geatan et ont finit la soirée avec un hot tub, oh que oui! 2 juin En matinée je vais voir la chiro qui me fais le plus grand bien. Je suis contente de savoir que je n’ai rien de grave! Vers 3 pm nous nous préparons à retourner sur l’eau, toujours en compagnie de Roger et Geatan et deux autre de leurs amis qui vont pagayer avec eux jusqu’à la Baie d’Hudson, Francis et Geantan 2! Mali et ravi d’avoir plein d’amis! Comme nos amis pagaye toujours plus vite que nous et que j’ai décidé de ne pas pagayer pour laisser le temps à mon épaule de profiter de son traitement nous arrivons au campement un peu plus tard. Nous passons une super belle soirée à rire au larme avec une pleine lune incroyable! Le blog en français sera écrit par Magali alors que le blog anglophone sera écris par Benoit. Si vous êtes bilingue, alors gâtez vous et liser les deux! ;) 2 mai 2015, la journée du départ, nous commençons à réaliser l’impact de notre grande expédition, plusieurs amis sont venu nous dire au revoir. On réalise que nous avons un beau cercle d’amis et qu’ils vont beaucoup nous manquée. Il y avait aussi plusieurs média et même des personnes qu`on ne connaissait pas qui ont entendu parler de nous via les médias et voulais nous souhaiter un beau voyage. Ils y a même ue des amis qui on amener leurs canot pour pagayer la première heure avec nous, il y avait quelque chose de rassurant d’avoir quelques un de nos amis avec nous sur l’eau. Environ 1 heure plus tard nous disons au revoir aux amis et hop nous voilà seule, l’équipage de Paddling Home est au première loge de son rêve! Nous sommes heureux et exciter mais aussi très fatiguer! Les quelques jours avant le départ fut très intense et très longue avec des nuits de sommeil pas assez longue. C’est pourquoi en cette première journée sur l’eau, nous décidons d’arrêter vers 14h, nous sommes complètement épuisés! Benoit a un gros mal de tête donc je m’empresse de monter la tente pour permettre à Benoit d’aller si reposer. Pendant ce temps Mali joue coucher dans le sable, il s’amuse avec Hulk, Captain America et Spiderman! Je le regarde jouer et il semble complètement dans son élément, comfortable, heureux et plein d’imagination. Nous venons pourtant de quitter la seul maison que Mali est jamais connue et il a du dire au revoir, qui en théorie étais plutôt des adieux à ces amis et pourtant à le regarder jouer dans le sable, il semble n’avoir besoin de rien d’autre pour être heureux, il est notre inspiration! Benoit se remet tranquillement de son mal de tête, dehors il fait soleil et nous sommes très confortable. Nous décidons de passer la nuit ici question de se remettre de tous ces émotions, à 8pm nous sommes couchés, heureux. Le lendemain nous sommes en forme et près pour la première vrai journée d’expédition! Durant la journée nous n’arrêtons pas de nous dire que nous somme enfin en route, après plus de 1 an et demi de préparation nous y sommes, we are Paddling Home! Les jours suivant notre départ, nous commençons a sentir les muscles de notre corps s’ajuster a leurs nouvelle routine quotidienne, pagayer! Faut dire que nous avons eu un vent de face a tous les jours, un peu de vent de dos mais vraiment pas beaucoup! Je sent mes épaules extrêmement endoloris, je sent que je vais me blesser si je continu ainsi. Le vent étais accompagner de température froide, difficile de se lever le matin, en plus des matin froid en pagayant et pied geler! Nous avons ue une tempête de neige non loin de Heinzburg, ce qui avais de bien avec la neige c’est qu’on ai décider de prendre la journée «off », en plus sa va faire du bien a notre corps. 8 mai, objectif se rendre a Heinzburg! Nous sommes en retard d’une journée, par rapport a notre itinéraire, pas que se soit très important mais nous aimerions juste suivre notre horaire. 19h, nous arrivons a Heinsburg, a notre grande surprise Heinsburg n’est pas le petit village de 10 maison que nous avons visiter l’an passé! Le camping est plein de roulotte! Il y a un événement Second Chance Trail Ride, en soutien aux personnes greffé. Les gens sont super gentille ici, nous partageons notre expédition qui en est a ces premiers jours. Pendant ce temps, Mali joue dehors, il y a beaucoup d’enfant ce qui le rend extrêmement heureux! 9 mai, longue journée sur l’eau avec nos même classique; vent de face et froid! Malgré tous c’est beau dehors, il fais soleil a tous les jours et les arbre commence a devenir vert et le décore commence déjà tranquillement a se transformer. Nous trouvons finalement un endroit ou installer notre tente. Quelque minutes plus tard, a quelque mètre de notre site, un gars apparaît de nul pars! Il nous dit qu’il est ici pour chasser l’ours er qu’il vient d’installer plusieurs appât a ourse a moin de 500m de nous et il nous suggère fortement de ne pas camper ici… on décide alors de souper ici et de partir après pour chercher un autre site, bref la journée a fini tard! Je commence a comprendre que lorsque tu fais du canot, le vent annoncer par la météo est pratiquement jamais vrai! Par ce qu’on a toujours le vent de face, mes épaule souffre. Nous sommes presque arriver a North Battle Ford! Nous arrivons en soirée vers 19h, heureux et fatiguer. Nous nous installons pour la nuit sur le terrain de la mise a l’eau, on est pas autoriser mais bon, on est fatiguer et on a pas le gout d’aller plus loin! Le lendemain nous allons recevoir notre premier ravitaillement et hop de retour sur l'eau en fin d'après midi!
En fin de semaine nous avons utilisé notre nouveau canot pour la première fois! Après plus d'un mois depuis notre achat il était temps qu'on le mette à l'eau! Un beau prospecteur Nova Craft de 17 pied de long. Nous somme extrêmement satisfait. Il se dirige très bien et est beaucoup plus spacieux que le canot que nous avons utilisé lors de notre expédition préparatoire. Il semble également aller beaucoup plus rapidement surtout avec le vent dans la face ce qui est très avantageux. Nous espérons l'utilisé souvent cet été!!! Voici d'autre photo de notre belle journée en compagnies de nos amis Colin, Nicole, Delphine et Emile. C'était également la première sortie de canot pour le petit Émile! Cette semaine, le 1er juillet nous avons assisté au départ the Trevor qui partait sur son SUP de Edmonton pour se rendre jusqu'à Winnipeg. Un aventure de 2 mois durant laquelle il sera suivit par sa mère dans leur roulotte. Trevor fait ce voyage pour sensibiliser les gens au syndrome de stress post-traumatique. Visitez son site web pour plus de d'information sur cet homme et sa grande aventure (http://www.paddlingwithptsd.com)
Hier, nous avons participé à la journée de la rivière à Edmonton ou nous avions un kiosque pour parler de notre expédition de l’été prochain. Nous voulions ainsi promouvoir notre expédition, mais également sensibiliser les gens à l’importance des cours d’eau et promouvoir les aventures en famille même avec de jeunes enfants. Nous avons également partagé les trucs que nous avons développés lors de notre expédition entre Edmonton et North Battleford comme par exemple : comment installer et divertir un enfant dans un canot lors de longue journée sur l’eau? Mali a également montré aux gens comment il pagaye et nous avons montré à plusieurs enfants comment pagayer dans un canot.
Lors de cette journée, nous avons également répondu à plusieurs questions sur la logistique et le matériel nécessaire pour une telle expédition. Quel type de nourriture allons-nous apporter? Où allons-nous camper? Comment allons-nous trouver de l’eau potable? Comment allons-nous recharger nos appareils électroniques? Quels tentes, matelas et sacs de couchage allons-nous utiliser? Cet événement fut également une opportunité pour recevoir divers conseils de pagayeurs expérimentés sur divers aspect logistique. Nous avons également eu la chance d’informer les gens sur les différents cours d’eau que nous allons potentiellement parcourir lors de notre voyage vers Montréal. Certaines personnes nous ont même dit que ce voyage en vaudrait la peine juste pour aller chercher des bagels et des « smoke meet » de Montréal!!! C’était vraiment plaisant de rencontrer tout ce beau monde et de parler de notre projet. Nous avons reçu beaucoup d’encouragement et nous espérons en avoir inspiré plusieurs à profiter des grands espaces verts. Nous avons également eu la chance de parler avec plusieurs membres de club de canot de la région d’Edmonton et nous espérons donner des présentations à leurs membres pour parler davantage de notre voyage, mais aussi recevoir des conseils des différentes personnes ayant fait des voyages similaires. Au final un bel événement en une super belle journée avec plusieurs gens sympathiques. Nous voulons remercier Rhianna Flaherty d’avoir organisé un si bel événement et de nous avoir permis de participer. |
Paddling HomeSuivez-nous dans nos préparations de notre grand voyage l'été prochain. Nous allons pagayer de Edmonton à Montréal en canot! Archives
March 2016
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